Le dernier rempart des Lions indomptables séniors, parle de la sélection dont il est l’un des joueurs cadres et revient sur sa vie dans son nouveau club.

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Comment s’est passé le premier stage à Metz(France) ?


Le stage s’est très bien déroulé. On a débuté la préparation qui se poursuit d’ailleurs en ce moment. Ceci en vue du match contre la Rdc.
L’équipe nationale de football est actuellement en phase de reconstruction. Sentez-vous qu’il y a une certaine concurrence au sein du groupe notamment avec les autres gardiens de but?

Il y a toujours eu de la concurrence au sein du groupe. C’est ce qui élève le niveau du jeu de la sélection. Lorsqu’on est appelé dans l’équipe on est susceptible de faire partie du Onze entrant.

 
Contre la Guinée Conakry, en match amical le 26 mai 2012, vous avez porté le brassard. Ne s’agit-il pas d’un signe précurseur de quelque chose ?


Non, je ne lis pas dans une boule de cristal pour le savoir. On m’a juste demandé de porter le brassard, d’assumer le rôle de capitaine. Ce que j’ai fait tout en étant épaulé par Nkoulou, Mbia, Nguémo, Song …bref les plus anciens. On fait un travail d’équipe.


Le Cameroun a brillé par son absence lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations(Can) co-organisée par la Guinée Equatoriale et le Gabon. Que vous dites-vous, face aux échéances futures ?

On se dit qu’il faut y aller, gagner les matches, se qualifier afin d’avoir notre plaisir et aussi celui des supporters. On n’a déjà la volonté et maintenant, il faut pouvoir. On a cette volonté et puis ce sera sur le terrain. C’est pourquoi, nous travaillons à fond.


Parlons maintenant de votre vie en club. A l’inter saison, vous déposez vos valises à Malaga. Pendant plusieurs journées, vous vous contentez de jouer les seconds rôles derrière le gardien titulaire de cette équipe, Willy Caballero. Puis subitement, vous êtes titulaire. Que s’est-il réellement passé ?

J’arrive à Malaga au mois de janvier en une position de doublure. Le gardien titulaire était là et faisait bien son job, et je me suis fondu dans le moule où je travaillais avec l’équipe. J’attendais. Puis un jour, comme on ne le souhaite pas à un footballeur, le gardien titulaire s’est blessé, il a fallu que je joue. Et ça s’est bien passé. On verra l’année prochaine.


Pendant plusieurs journées votre club tenait son destin à main notamment pour la qualification des barrages de la Ligue des Champions. Quel a été votre état d’esprit durant ces moments d’incertitude ?


Ce n’était pas évident. Je dirais difficile les dernières journées mais quand vous êtes tout prêt du but, il ne faut pas lâcher. On a tout fait pour obtenir ce résultat qu’on a eu. Maintenant on attend le tirage pour voir contre qui on jouera.


Et vous vous plaisez à Malaga ?


Oh oui, c’est l’une des meilleures villes d’Espagne et même du monde. Le climat, la plage, les gens sont vraiment guais et tout ceci concours à faciliter le boulot.


Propos recueillis Joséphine Abiala

 
 

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