Syrie. L'EI veut envoyer ses djihadistes en Europe (radio)

Ria Novosti Dimanche le 05 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les dirigeants de l'organisation terroriste Etat islamique (EI) projettent d'envoyer en Europe des djihadistes déguisés en réfugiés, annonce dimanche la radio Deutsche Welle.

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Ce sont les servies de renseignement américains qui l'ont appris en déchiffrant des entretiens codés de chefs de l'EI. Les écoutes ont permis d'apprendre notamment que les groupes de djihadistes étaient interdits de se déplacer en avion en raison des contrôles rigoureux dans les aéroports.

Selon les écoutes, des groupes composés de quatre djihadistes, doivent arriver en Turquie parmi de très nombreux réfugiés en provenance de la Syrie. Ensuite, munis de faux passeports, ils devront se rendre dans les pays de l'Europe occidentale, dont l'Allemagne.

"Ils (djihadistes) sont envoyés sur le continent pour préparer des attentats et des attaques", indique la Deutsche Welle.

Selon les experts, il sera extrêmement difficile de dépister les djihadistes dans les foules de réfugiés traversant la frontière turco-syrienne, ajoute la Deutsche  Welle.
 


Syrie: 35 jihadistes de l'EI tués dans des raids de la coalition (ONG)

Au moins 35 combattants de l'Etat islamique ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi lors de frappes aériennes menées par la coalition internationale en Syrie, rapportent les médias européens citant l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Selon l'ONG basée à Londres, au moins 30 jihadistes ont péri près de la ville de Shadadi (nord-est) et cinq autres ont trouvé la mort à proximité de la ville kurde assiégée de Kobané, dans la province d'Alep (nord), à la frontière avec la Turquie.

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires.

En juillet dernier l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.

Fin septembre, les Etats-Unis ont lancé des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique.
 


Etat islamique: Damas qualifiera d'agression toute intervention turque

La Syrie qualifiera d'agression toute action turque sur son territoire, a déclaré vendredi le ministère syrien des Affaires étrangères cité par l'agence d'information SANA.

"Damas considérera tout action turque sur son territoire comme une agression", a indiqué le ministère.

"La position adoptée par le gouvernement turc constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies qui prévoit le respect de la souveraineté nationale des Etats membres et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures", a indiqué le ministère dans une lettre adressée au secrétaire général de l'Onu et au président du Conseil de sécurité de l'Onu.

"La communauté internationale et notamment le Conseil de sécurité de l'Onu doivent mettre fin aux actions dangereuses des dirigeants turcs qui constituent une menace pour la sécurité et la paix dans la région. Ils doivent adopter une position ferme, obliger la Turquie à assumer la responsabilité de ses actions destructrices et à respecter les résolutions du Conseil de sécurité", a indiqué le ministère.

Le parlement turc a donné jeudi son feu vert à une éventuelle intervention militaire turque en Syrie et en Irak contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et a autorisé le stationnement sur le sol turc de troupes étrangères qui pourraient y participer. La Turquie, qui a longtemps refusé de rejoindre la coalition militaire anti-EI formée par les Etats-Unis, s'est dite prête à le faire, suite à l'avancée des radicaux islamistes dans les régions syriennes situées près de la frontière turque.
 


L'Etat islamique revendique l'exécution d'un nouvel otage britannique

Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué vendredi la décapitation du travailleur humanitaire britannique Alan Henning en représailles aux frappes aériennes contre l'EI en Irak, rapportent les agences européennes.

L'enrigestrement de l'exécution, diffusée par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE, est intitulé "un nouveau message aux Etats-Unis et à leurs alliés". La vidéo a été réalisée selon le même scénario que celles des exécutions précédentes de deux Américains et d'un Britannique. A la fin de la vidéo, l'EI présente un autre otage américain, Peter Kassig, et menace d'en faire sa prochaine victime.

Alan Henning, 47 ans, a été enlevé en décembre dernier en Syrie, où il s'était rendu à titre de bénévole pour aider les personnes affectées par le conflit.

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires.

Fin juillet l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.

Le 26 septembre, le parlement britannique a donné son feu vert à la participation de Londres à l'opération aérienne contre les positions de l'Etat islamique sur le territoire irakien.
 


Syrie: Moscou appelle tous les pays à se mobiliser contre les terroristes

Ce ne sont pas les frappes aériennes des Etats-Unis et de leurs alliés sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu, mais les efforts communs de tous les pays qui peuvent apporter une victoire effective sur les terroristes en Syrie, note jeudi la diplomatie russe suite au double attentat de Homs.

"Nous sommes persuadés qu'une victoire effective sur les terroristes en Syrie ne peut pas être remportée par des frappes aériennes des Etats-Unis et de leurs alliés sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu ni l'autorisation des autorités syriennes légitimes, mais par les efforts conjugués de tous les pays du monde sur la base juridique internationale reconnue. Quant à la résolution définitive du conflit intérieur armé dans ce pays, il n'est possible que par le biais d'un un consensus national et d'un règlement politique", lit-on dans le communiqué.

Aussi, Moscou appelle-t-il de nouveau toutes les forces exerçant une influence sur le déroulement des événements en Syrie à adopter une position nette et explicite dans l'intérêt d'un tel règlement à travers un dialogue inter-syrien inclusif et la reprise du processus politique amorcé à Genève.

La Syrie est ravagée depuis mars 2011 par un conflit civil qui a déjà emporté les vies de plus de 200.000 personnes, selon les estimations des Nations unies. Les troupes fidèles au gouvernement de Damas affrontent plusieurs groupes de combattants dont le plus actif est celui de l'Etat islamique (EI).

Un double attentat a frappé, mercredi 1er octobre, un quartier à majorité alaouite de Homs, ville du centre de la Syrie, faisant au moins dix-sept morts, dont dix enfants. 56 personnes ont été blessées.
 


Géorgie: bases pour opposants syriens, menace à la sécurité du Caucase (Moscou)

L'éventuelle création en Géorgie d'un camp d'entraînement pour terroristes syriens pourrait compromettre sérieusement la sécurité dans le Caucase du Sud, à proximité des frontières de la Russie, signale jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Moscou a pris note d'une information parue il y a un certain temps dans les médias sur les projets de créer en Géorgie un camp d'entraînement américain pour les combattants de l'opposition syrienne. Il est inutile de dire qu'une telle décision (…) aurait pu compromettre sérieusement la stabilité et la sécurité dans le Caucase du Sud, à proximité des frontières russes", lit-on dans le communiqué.

Selon les diplomates russes, "des conséquences négatives en auraient été inévitables pour le processus de normalisation en cours des relations russo-géorgiennes".

"Aussi, avons-nous pris très au sérieux le démenti officiel de Tbilissi, venant notamment de la bouche du premier ministre géorgien Irakli Garibachvili", dit le texte.
La semaine dernière, l'édition Foreign Policy a rapporté, se référant à l'ambassadeur géorgien aux Etats-Unis Artchil Guéguéchidze, que la Géorgie avait proposé d'accueillir sur son territoire des camps d'entraînement de l'opposition syrienne.

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