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Cameroun - Energie. Le CPSP annonce le démarrage de la renégociation du droit de transit du pétrole tchadien sur le sol camerounais

Investir au cameroun Mardi le 04 Juin 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’entreprise Cotco, qui gère le pipeline Tchad-Cameroun, et le gouvernement camerounais ont démarré les travaux de renégociation du droit de transit du pétrole tchadien au Cameroun. C’est ce qui ressort d’un communiqué que vient de publier dans la presse camerounaise Adolphe Moudiki, le président du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP), par ailleurs administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH).

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Depuis 2010, en effet, le gouvernement camerounais a annoncé son intention de renégocier ce droit de transit. Lors d’une séance de travail avec les responsables de Cotco en 2011, le ministre des Finances d’alors, Essimi Menyé, avait déclaré : «Nous n’allons pas demander une réévaluation du taux de rémunération de ce droit de transit. Nous allons simplement demander que l’équivalent nous soit payé en pétrole». L’idée de renégocier le droit de transit du pétrole tchadien sur le territoire camerounais à travers le pipeline Tchad-Cameroun, naît d’un constat : trois années seulement après la mise en service de l’oléoduc en 2003, profitant de l’embellie des cours mondiaux du pétrole brut sur le marché international, le consortium Exxon Mobil-Petronas-Chevron Texaco, avait déjà réussi à rembourser des dettes de plus de 2400 milliards de FCFA contractées auprès de bailleurs de fonds pour la réalisation de ce gigantesque projet.

Dans le même temps, le Cameroun, se contentait de revenus annuels moyens de 6 milliards de FCFA par an, au titre de droit de transit. A titre d’illustration, entre le 1er janvier 2013 et le 15 mai dernier, le Trésor public camerounais n’a encaissé que 2,3 milliards de FCFA pour avoir vu transité sur son territoire 10,4 millions de barils de pétrole tchadien. Des quantités qui vont aller en s’améliorant dans les prochains mois, dans la mesure où, annonce encore le CPSP, deux autres entreprises, à savoir la britannique Griffiths et China Petroleum vont bientôt évacuer leurs productions au Tchad grâce au pipeline Tchad-Cameroun.

BRM

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