La déclaration y afférente a été rendue publique vendredi dernier au cours d’une rencontre à Yaoundé lit-on dans les colonnes du quotidien gouvernemental.

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Ils ont pour certains, comme le PADDEC de Jean de Dieu Momo, le Mouvement écologique de Fritz Pierre Ngo, l’AMEC de Joachim Tabi Owono, le MERCI de Isaac Feuzeu, le CPP de Tita Fon Samuel ou le CDP de Benz Enow Bate été opposés au président Paul Biya au cours des scrutins présidentiels antérieurs.

D’autres comme le MERCI ont d’ailleurs fait acte de candidature pour l’élection attendue le 7 octobre prochain. Vendredi dernier, dans le cadre de ce qui est connu sous l’appellation de « Collectif de 20 partis politiques de l’opposition pour le soutien à la candidature du président Paul Biya », ils se sont tous retrouvés à l’Hôtel Hilton de Yaoundé.

Objectif, rendre publique une déclaration de soutien au président de la République pour la présidentielle d’octobre prochain. Dans une déclaration lue respectivement en français par Robert Bapooh Lipot, secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (UPC) et Benz Enow Bate du Cameroon democratic party (CDP), ils ont exposé les motifs de leur choix. Le premier d’entre eux est à chercher dans le caractère dispersé de l’opposition camerounaise.

« Pour notre collectif, il est évident que l’opposition camerounaise ne peut pas gagner une élection présidentielle en y allant en rangs dispersés », peut-on y lire. Ils dénoncent en outre « l’absence d’un projet politique crédible de l’opposition qui parle toujours d’alternance sans proposer une alternative ».

S’ils précisent ne pas être « des militants du RDPC, ni ses sympathisants », ils reconnaissent que « le chef de l’Etat réunit, les qualités et les atouts nécessaires pour maintenir la paix, la stabilité, l’unité nationale, le progrès économique et le respect du Cameroun dans le concert des nations ».

Si le « Collectif de 20 partis politiques » a tenu à rappeler vendredi dernier que ce soutien « est sans condition », il appelle néanmoins le président de la République, à se pencher « après sa brillante réélection », sur certains chantiers.

Au rang de ceux-ci, l’accélération du processus de décentralisation, l’accélération des chantiers de la CAN 2019, la « relecture du contrat qui lie l’Etat du Cameroun à Eneo » dans le but d’améliorer la qualité de la fourniture de l’énergie électrique aux populations.

Sur la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ils ont réitéré leur position « pour un Cameroun ni anglophone, ni francophone, mais un Cameroun uni et indivisible dans sa diversité linguistique et culturelle », de même qu’ils ont dit leur opposition à toute « amnistie en faveur des terroristes arrêtés en flagrant délit de viol de nos enfants, de destruction des biens publics et privés, d’incendie d’école, … d’assassinats lâches des éléments de nos forces de défense et de sécurité ». Ils ont terminé en saluant le Plan d’assistance humanitaire d’urgence décidé par le président de la République pour ces deux régions ».

Jean Francis BELIBI
 

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