Cameroun - Energie. L’énergéticien Globeleq oblige ENEO a reprendre son programme de délestage
Les populations des grandes villes du Cameroun ont pu observé depuis quelques jours la reprise des délestages.
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En effet, Globeleq l'actionnaire majoritaire (56% contre 44% pour l’État du Cameroun) des centrales à gaz de Kribi (KPDC, 216 MW) et à fuel lourd de Dibamba (DPDC, 88 MW), qui contrôle 20% (1562 MW) de la production d'électricité au Cameroun, a décidé de mettre ses centrales en arrêts complets.
Selon son directeur général, Frédéric Mvondo, son client ENEO qui détient le monopole de la distribution de l'électricité au Cameroun lui doit des arriérés cumulés de 107,7 milliards de FCFA, soit 88 milliards dus à KPDC et 19,7 milliards à DPDC. Ce qui empêche l'entreprise de maintenir ses équipements et assurer la fourniture de l'électricité.
Du côté d'ENEO où l'on reconnait la dette, l'on jette plutôt la responsabilité sur l'Etat du Cameroun qui doit également des dizaines de milliards à cette filiale du britannique ACTIS.
Les partis ont cependant trouvé un accord sur une avance de 40 milliards de FCFA que doit verser l'Etat du Cameroun pour éponger une partie de sa dette chez ENEO qui à son tour doit payer Globeleq pour qu'on revienne à un régime normal de fourniture de l'électricité aux camerounais.
Ange NGO
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