La mise en bière du général de brigade décédé le 15 mars dernier a eu lieu jeudi à l’hôpital général de Yaoundé en présence du ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo.

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14h. Deux élèves officiers d’active, dont l’un portant le képi flanqué de deux étoiles et l’autre l’effigie du général de brigade Zacharie Doualla Massango, font leur entrée dans la salle des cérémonies de la morgue de l’Hôpital général de Yaoundé. Comme une onde de choc, les mines se renfrognent. Les émotions se déchaînent. C’est dans un bain de pleurs et gémissements que le cercueil drapé  du « Vert-Rouge-Jaune » est posé. Six autres élèves officiers d’active sont à la manœuvre pour installer la dépouille du général Doualla Massango devant des membres du gouvernement, officiers généraux, officiers et une nombreuse famille. Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence chargé de la Défense est au premier rang des personnalités venues vivre ces premiers moments douloureux. Il sera d’ailleurs le premier à s’incliner devant la dépouille.

La levée de corps donne également lieu à des louanges et évocations. Le pasteur de l’Eglise évangélique du Cameroun, paroisse de « Briqueterie 1 » à Messa, parle des mystères de la vie, de la mort comme preuve de la puissance divine. Il invite la famille et les connaissances à implorer la grâce du Seigneur pour le défunt, haut cadre de la gendarmerie. En effet, né le 21 mai 1939 à Douala, Zacharie Doualla Massango entre à l’Ecole militaire interarmées du Cameroun (EMIAC) il y a 56 ans. Il fait ses humanités à l’école de gendarmerie, l’Etat-major et l’Ecole de guerre à Melun en France pour les stratégies militaires. Il sera nommé général de brigade par décret présidentiel le 25  septembre 2001 et commandant de la deuxième Région de gendarmerie couvrant le Littoral, le Sud-Ouest, l’Ouest et le Nord-Ouest. Réputé charismatique et personne de pouvoir, Doualla Massango commande justement la direction des personnels, puis sept des dix légions de gendarmerie que compte le Cameroun. Il a également commandé la direction centrale de la coordination et a servi comme accesseur suppléant auprès des tribunaux militaires de Yaoundé, Douala, Garoua, Bafoussam et Buea. Le général de brigade Doualla Massongo était marié et père de sept enfants. Il sera inhumé demain à Douala. Mais avant, la grande famille des forces armées lui rendra les ultimes honneurs ce matin à la Cour d’honneur de la Brigade du Quartier général.

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