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Opération Epervier. Opération Epervier: Des soucis de santé pour Etondé Ekoto

Théodore Tchopa | Le Jour Mercredi le 25 Janvier 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ancien délégué du gouvernement auprès de la Cud, condamné à 15 ans de prison, a été opéré de la cataracte à l’hôpital Acha à Douala, le 21 janvier 2012.

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L’ex-délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala et ancien président du Conseil d’administration du Port autonome de Douala,

Edouard Nathanaël Etondé Ekoto, a été opéré de la cataracte à l’hôpital Acha sis au quartier Bépanda le 21 janvier 2012. Selon des sources proches du détenu, l’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions et avec succès. «Une équipe d’ophtalmologues Sud-coréens est à pied d’œuvre à l’hôpital Acha à Bépanda depuis quelques semaines. Ils ont opéré avec succès plusieurs personnes, parmi lesquelles un pensionnaire de la spéciale numéro 18 de la prison de New-Bell.

Mis au courant, le colonel, qui souffrait du même mal, la cataracte, a demandé au médecin de la prison une permission pour aller se faire opérer. Le médecin la lui a accordée », indique notre source. Elle précise que l’opération, effectuée au laser sur un œil, a duré entre trois et quatre heures. Le patient est ensuite resté pendant quelques heures pour observation à l’hôpital et y a passé la nuit à la demande des médecins Sud-coréens, «qui devaient effectuer le contrôle». Edouard Etondé Ekoto a regagné sa cellule de la spéciale numéro 18 de la prison de New-Bell le 22 janvier.

Des sources affirment qu’il voit mieux maintenant. «Il reconnait aisément des objets sous ses yeux et peut même les identifier sans gêne. Il parle normalement», assure un gardien de prison. Le sexagénaire a saisi l’infirmerie de la prison à propos de ses problèmes de vue en début de semaine dernière. Le colonel à la retraite, aujourd’hui affaibli, a connu de nombreux soucis de santé depuis son incarcération le 13 décembre 2007. Il se rend régulièrement à l’hôpital «pour prendre sa tension et faire le suivi médical des rhumatismes dont il souffre par ailleurs». L’ancien officier supérieur de l’armée, condamné à 15 ans de prison dans l’affaire du Port autonome de Douala, a été admis par le passé au service de rhumatologie de l’hôpital général de Douala. Il marche aujourd’hui en s’appuyant sur une béquille.
 

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