La Cour constitutionnelle de transition a publié hier la liste des présidentiables pour le scrutin du 27 décembre prochain.

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 La Cour constitutionnelle de transition siégeant dans les locaux du tribunal de grande instance de Bangui a rendu publique la liste des candidats autorisés à briguer le suffrage des Centrafricains le 27 décembre prochain. Sur les 44 candidatures déclarées, 29 ont été retenues. Parmi les poids lourds, l’on retrouve Martin Ziguélé, Anicet-Georges Dologuélé et Karim Meckassoua, dont les dossiers de candidatures ont été validés par ladite juridiction. Dans les candidatures rejetées, figure celle de François Bozizé, renversé en mars 2013 par la rébellion Séléka, qui comptait revenir aux affaires par la voie des urnes. L’ancien président est sous le coup des sanctions des Nations unies et d'un mandat d'arrêt centrafricain pour son rôle présumé dans les violences et les tueries qui ont endeuillé le pays. Au cours de la même audience, la Cour constitutionnelle de transition a examiné les dossiers des candidats aux législatives à travers les 141 circonscriptions du pays. Juridiquement hors-course, les autorités de transition ne pouvaient présenter de candidatures à ces élections.

Pendant ce temps, la campagne référendaire pour l’adoption ou non dimanche prochain de la nouvelle Constitution bat son plein à travers le pays. Des équipes de supervision sillonnent la Centrafrique depuis le 2 décembre dernier à l’effet d’expliquer aux populations les enjeux de la future loi fondamentale. Dans les provinces, les ministres-résidents des 16 préfectures de la République centrafricaine ont été mis à contribution pour mieux sensibiliser la population à aller voter. «Nous avons déployé des banderoles un peu partout dans la capitale et nous sensibilisons aussi sur les stations de radio. Au niveau de Bangui, la communication est bien lancée. Dans les provinces, les ministres-résidents accompagnés des conseillers nationaux qui maîtrisent bien l'élaboration de cette nouvelle Constitution sont sur le terrain pour expliquer aux compatriotes les spécificités de cette nouvelle loi fondamentale», a déclaré Patrick Akoloza, rapporteur général du Conseil national de transition (CNT) et vice-président du Comité d'organisation de la campagne référendaire.

Quant au contenu, il affirme que la future Constitution née des cendres de celle de 2004, fait la part belle à l’intérêt de tous. «Ces innovations vont dans le sens de la cohésion nationale, de la protection de nos ressources naturelles, du renforcement des capacités des institutions de la République ainsi que de l'intérêt du peuple centrafricain », a-t-il ajouté.

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