Crise anglophone. Quand j'ai vu la gorge tranchée.
Quand j'ai vu la gorge tranchée... de cette sœur du Cameroun, suprême horreur, après tant de femmes, lacérées, tronçonnées, avec une hargne de monstre dans le NO.SO, j'ai profondément médité au milieu de vacances avec la famille, sur l'ensauvagement, les intolérances, les radicalismes et les extrémismes qui ont conquis notre pays , hier, pourtant, une belle promesse d'Afrique.
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Ceux qui ont réagi avec rage et vigueur, courroux et indignation, à ces crimes ont mille fois raison. De ne pas céder à l'assomption de l'horreur. De ne pas banaliser ces morts atroces. De ne pas sacraliser les monstres des rangs du BIR, de l'Armée et des hordes sécessionnistes qui se répondent par villages rases, têtes décapitées, exactions innommables.
Ce n'est plus le temps des selfies, niais gages de " patriotisme ", avec le BIR, de fiévreux chants de ralliement, de joutes et polémiques avec le porte-parole de l'Armée. Ce n'est plus le temps des rivalités de barons pour la bonne approche des négociations.
Apres ces moments d'inhumanité, notre devoir absolu est de trouver TOUS une solution, puisée dans le sens de la justice, de la justice sociale, d'un sens de la Nation retrouvé, de repenser cette fraternité qui nous échappe.
A. Mounde Njimbam
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