Syrie. Syrie: l'opposition prie Moscou de ne pas bloquer la résolution occidentale

Ria Novosti Mercredi le 12 Février 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Lors de sa rencontre avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov à Genève, la délégation de la Coalition nationale syrienne lui demandera de ne pas bloquer le projet de résolution sur la Syrie soumis au Conseil de sécurité de l'ONU par les pays occidentaux, a déclaré à RIA Novosti le secrétaire général de la Coalition Badr Jamous.

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"Nous l'avons demandé lors de notre visite à Moscou, nous le demanderons de nouveau lors de notre rencontre à Genève. Nous pensons qu'un veto opposé à cette résolution serait une très mauvaise démarche de la Russie (…). Nous ne demandons qu'à laisser l'aide humanitaire arriver aux civils, pas aux rebelles", a affirmé M. Jamous.
 
Selon lui, si le projet de résolution n'est pas mis au vote, la Coalition nationale fera appel au secrétaire général de l'ONU.
 
"S'il n'y a pas de vote, nous ferons appel à Ban Ki-moon", a indiqué M. Jamous.
 
Plusieurs pays occidentaux envisagent de soumettre au Conseil de sécurité un projet de résolution sur la situation humanitaire en Syrie. Moscou craint que ce document n'attise les tensions en Syrie sur fond d'efforts internationaux visant à régler le conflit entre le gouvernement de Damas et l'opposition anti-Assad.
 
Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, la résolution occidentale vise à "créer des bases pour un éventuel recours à la force contre le gouvernement syrien si ce dernier ne parvient pas à remplir les exigences qui y sont formulées". Le diplomate russe estime que ce recours à la force est parfaitement réel vu la situation qui prévaut actuellement en Syrie.
 
Le vice-ministre a également souligné que Pékin partageait la position de Moscou sur le projet de résolution.


Terrorisme en Syrie: Damas dénonce les doubles standards de certains pays

Certains pays qui affirment lutter contre le terrorisme soutiennent les fanatiques dans le cadre du conflit en Syrie, a déclaré le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad à Genève, qui accueille le deuxième round des négociations inter-syriennes. 

"La nécessité de lutter contre le terrorisme est reconnue par tous les membres de la communauté internationale, mais tous les pays ne se conforment pas à cette définition.  Peut-on considérer que [le premier ministre turc] Recep Tayyip Erdogan fasse partie de cette tranche de la communauté internationale? Non. Il ne fait que soutenir les terroristes, à l'instar de certains pays étrangers. Ils annoncent la nécessité de lutter contre le terrorisme, tout en soutenant des terroristes et en les envoyant en Syrie pour tuer des Syriens. Nous avons besoin d'un soutien sincère", a souligné le vice-ministre.

Le deuxième round des négociations visant à régler la crise en Syrie a débuté lundi à Genève. Le premier round s'est soldé fin janvier par des résultats forts modestes: après plus d'une semaine de négociations, les parties ne se sont entendues sur aucun point.
 


Syrie: l'opposition présente son projet de gouvernement de transition

La délégation de l'opposition syrienne aux négociations de Genève a présenté mercredi un document contenant des propositions concrètes sur la formation d'un "organe gouvernemental de transition" en Syrie, a annoncé le porte-parole de la Coalition nationale syrienne, Louay Safi.
 
"Nous avons présenté le document principal en 22 points qui porte sur des mesures et principes concrets visant à former un organe gouvernemental de transition", a déclaré M.Safi.
 
Et de préciser que ledit document avait été remis à l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, intervenant en tant que médiateur lors des négociations inter-syriennes à Genève.
 
Selon le porte-parole de la Coalition nationale, le gouvernement syrien n'a pas réagi à la proposition de l'opposition.
 
Genève accueille le deuxième round des négociations visant à sortir la Syrie de la crise qui la secoue depuis mars 2011. Le premier round s'est soldé fin janvier par des résultats forts modestes: après plus d'une semaine de négociations, les parties ne se sont entendues sur aucun point. A la reprise des négociations lundi 10 février, les observateurs n'ont pu que constater l'enlisement des discussions entre le gouvernement syrien et l'opposition, les parties s'en rejetant la responsabilité.
 


Syrie: une rencontre ONU-Russie-USA le 13 février à Genève

Des négociations tripartites entre les représentants de l'ONU, de la Russie et des Etats-Unis sur le règlement de la crise syrienne se dérouleront jeudi 13 février à Genève, a annoncé à RIA Novosti le service de presse de l'ONU.

"La rencontre tripartite réunissant le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, la sous-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman et l'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi aura lieu jeudi 13 février dans l'après-midi", a fait savoir le service de presse des Nations unies.

Selon des informations diffusées plus tôt, cette rencontre devait se tenir vendredi 14 février.

Le deuxième round des négociations visant à régler la crise en Syrie a débuté lundi à Genève. Le premier round s'est soldé fin janvier par des résultats forts modestes: après plus d'une semaine de négociations, les parties ne se sont entendues sur aucun point.

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