Cameroun - Insécurité. Foumban : Un élève de 16 ans poignardé à mort

Mutations Mardi le 15 Février 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Michel Lindjom, a succombé à ses blessures après une altercation avec son bourreau.

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Moustapha Nchouwat, 24 ans environ et élève à l’école des infirmiers de Foumban,est en ce moment écroué à la prison centrale du chef-lieu du département du Noun. Ce dernier a été arrêté après son forfait commis sur le nommé Michel Lindjom, âgé de 16 ans et élève en classe de 4ème année au collège de la Paix à Foumban. La scène macabre s’est déroulée dans la nuit du 8 au 9 février dernier, alors que les deux amis, se sont retrouvés dans une kermesse organisée au lycée bilingue sultan Ibrahim Njoya, en marge de la célébration de la fête de la jeunesse. Mais auront vite une altercation qui va finir par un affrontement aux coups de poing dans la salle de manifestation. Ce que les amis de Moustapha Nchouwat, ancien élève au lycée bilingue ne digéreront pas au point de l’inciter à la revanche.

La réplique sera fatale quelques heures après le bal, d’autant puisqu’un groupe d’amis accompagnant le vaincu [Moustapha] va se déployer nuitamment au domicile de la victime pour en découdre avec Michel Lindjom. Bilan des courses, le défunt recevra un coup de poignard en plein cœur au carrefour dit Ndambasié. Le petit Michel Lindjom baignant dans une mare de sang ne se relèvera pas malgré le secours de ses proches. Il décèdera avant même d’arriver à l’hôpital de Njissé à Foumban. Rencontré jeudi, 10 février dernier, l’oncle du défunt, Bertin Mimche, technicien en Génie civil dépassé par les évènements veut comprendre : «Il y a eu un problème au gymnase du lycée à mon insu. Pendant qu’il rentrait dans sa chambre, je partais chez moi. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour qu’il [Michel Lindjom] ressorte de sa chambre pour aller raconter sa mésaventure à quelqu’un d’autre, en précisant qu’on vienne à son intervention. Il semble qu’il a dit qu’on a déchiré ses vêtements, et lesquels coûtaient chers d’après lui», témoigne Bertin Mimche. Avant de poursuivre : «Dès qu’il est sorti de sa chambre, son bourreau a retiré un poignard qu’il lui a planté au niveau du cœur. Il en est mort et Moustapha Nchouwat a fui».

Enquête
Un témoin qui n’en revient pas : Aux environs de 24h, j’ai été alerté et je suis allé annoncer le décès de mon neveu à la brigade territoriale de gendarmerie. Nous y sommes restés ensemble [avec des gendarmes] jusqu’à 2 h du matin. C’est ainsi que Moustapha Nchouwat a été retrouvé vers 4h, dans la même nuit, au domicile de ses parents.
Dans la concession de la victime, toute la famille porte le deuil. Florence Ntum, la mère du défunt, n’a pas pu retenir ses émotions : «L’épouse de mon petit frère m’a appelé pour m’informer que mon fils qui était tout pour moi, a eu un accident et qu’il en est mort. Subitement, j’ai pris la route pour Foumban, partant de Baigom où je réside», raconte-t-elle. Cette dernière a par ailleurs poursuivi que son fils était apprécié de tous. En attendant l’inhumation de Michel Lindjom, samedi prochain, une enquête a été ouverte par des gendarmes. Une enquête qui pourrait s’étendre au chef d’établissement où a commencé la bagarre.

Robert Nkaké (stagiaire) à Foumban

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