Cameroun - Santé. Le secteur privé camerounais s'investit dans la prise en charge du sida

APA Lundi le 06 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
APA-Yaoundé (Cameroun)- Le gouvernement et le Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM) viennent de signer une convention de partenariat qui engage des entreprises membres à contribuer à l’acquisition des antirétroviraux (ARV) contre le VIH/SIDA, a appris APA lundi de source officielle.

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Dans le domaine de la santé publique, il s'agit de garantir la gratuité des médicaments à au moins 80% des personnes vivant avec cette maladie (PWIH) éligibles au traitement à l'horizon 2017, contre 47% en 2012, mais aussi d'accroître la file active de 150.000 personnes en 2013 à 283.000 en 2017.

L'accès universel aux ARV est considéré par le patronat comme menacé par le tarissement de ses principales sources de financements, avec des besoins estimés à 146 milliards FCFA et un gap de 58 milliards FCFA sur la période 2013-2017.

L'implication du secteur privé, selon le GICAM, permettra de donner un signal fort de la mobilisation nationale autour de cette cause.

Les décaissements, dans le compte bancaire ouvert à cet effet, seront effectués exclusivement pour l'acquisition des ARV auprès de fournisseurs retenus à la suite d'un processus de sélection conforme aux procédures en vigueur.

Le compte sera mouvementé sur double signature du président du comité de suivi de la convention et le vice-président du GICAM.

Les entreprises contributrices, apprend-on, seront dotées d'un label spécial de reconnaissance.

Le VIH/SIDA est considéré comme un véritable problème de santé publique au Cameroun avec un taux de prévalence estimé aujourd'hui à 4,3% pour une population de quelque 20 millions d'âmes, les personnes les plus touchées étant les jeunes et les femmes de 15 à 49 ans.

Selon de récentes statistiques du ministère de la Santé publique, le taux de séroprévalence est passé de 5% à 4,3% dans ce pays qui compte quelque 20 millions d'habitants, la tranche d'âge la plus touchée étant celle des 30-39 ans.

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