cameroun24.net - L’impact des emballages en plastique n’est plus à démontrer sur la santé humaine, sur celle de -l’animale et sur l’environnement.

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C’est pour préserver l’environnement face à l’usage intensif de ces emballages en plastique  qu’une campagne de sensibilisation, de mise en œuvre et d’évaluation de la disponibilité du matériel de substitution suite à l’arrêté conjoint des ministères de l’environnement et celui du commerce est à pied d’œuvre dans la région du Sud depuis bientôt un mois.

Des descentes dans des marchés, des écoles, les quartiers et les villages environnants sont le lot quotidien de l’équipe de sensibilisation conduite par Joachim Ndi Odoumou, délégué régional de l’environnement et de la protection de la nature et du développement durable. La préoccupation principale est comment comprendre selon Joachim Ndi Odoumou que lorsqu’on emballe du couscous avec du plastique, en déballant on a une petite couche d’huile sur le couscous qu’on va consommer. Cette couche d’huile n’est rien d’autre que l’hydrocarbure liquéfié provenant du plastique, qui lui-même est fabriqué à partir des déchets d’hydrocarbure. Conséquence, en consommant ce couscous on en consomme du pétrole, c'est-à-dire des produits toxiques.

Comment comprendre encore qu’en allumant du feu avec le plastique, on se met à suffoquer. Cet état signifie juste que les poumons sont attaqués par un gaz dangereux émis par l’incinération des plastiques qui brulés polluent l’atmosphère.  

Aussi ces plastiques qui bouchent les caniveaux entrainant ainsi des inondations, ce qui dégrade le cadre de vie des populations. Selon le patron de l’environnement dans le Sud, voilà autant d’arguments qui nous poussent à changer nos façons de faire. En plein marché Mfoumou à Ebolowa s’adressant aux commerçants et autres vendeuses, utilisateurs des emballages plastiques s’était bien la tourmente dans les esprits. Ainsi,  Ngono Aline commerçante est scandalisée par cette intervention, elle s’est sentie bien concernée et promet changer de comportement, elle qui affirme ne pas savoir qu’avec ces plastiques l’humanité est sous la menace collective.

Idem pour Abiba Raï vendeuse ambulante  de bouillie de maïs et de beignets, elle qui utilise beaucoup ces plastiques dits interdits d’usage au Cameroun. Des messages de sensibilisation on en avait aussi dans les radios locales pour élargir cette sensibilisation. Pour Palouma sous directeur de la gestion des déchets, des produits chimiques toxiques et dangereux au ministère de l’environnement de la protection de la nature et du développement durable, c’est une assurance que les utilisateurs et les fabricants sont disposés à changer. Les dispositions sont prises à tous les niveaux pour qu’au soir du 24 avril date buttoir de la commercialisation des plastiques non biodégradables, c'est-à-dire ceux qui ne se décomposent pas sous l’action des champignons et autres microorganisme présents dans notre milieu. Les emballages plastiques soumis à cette interdiction sont ceux dont la densité est inférieure ou égale à 1 micron, utilisés actuellement comme emballage dans nos marchés. Il faut noter qu’à l’état actuel des choses, la collecte des ordures dans  la ville d’Ebolowa  n’est soumise à aucun triage préalable pour isoler ces plastiques qui abondent dans les dépotoirs. La conséquence directe est que ces parties de sol sont fragiles et non utilisable ni pour l’agriculture ni pour les constructions. La société collectrice des ordures se contente juste d’enfouir ces plastiques au sol, un dégât environnemental à pallier à coup sûr. Comme déclare madame Avebe Nicole du village Lang faute d’emballages plastiques biodégradables, c’est le retour à l’usage des feuilles comme emballage, n’est ce pas mieux.

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