cameroun24.net - C’est au cours de la séance de travail tenue le 09 avril dernier dans la salle de conférences du collège régional d’agriculture d’Ebolowa, la troisième étape de la visite du ministre des transports dans la région du Sud, visite effectuée du 07 au 11 avril dernier.

ADS

C’est par un tour dans les services abritant la délégation régionale des transports que Robert Nkili débute sa visite dans le département de la Mvila, sous la conduite guidée de Marie Joseph Ndjaga déléguée régionale. Puis s’en ait suivi les descentes dans les agences de voyage, les autos écoles et le centre de contrôles techniques automobiles à Mvam essakoe, localité qui abritera également l’hôtel des transports en construction. A un lieu comme à un autre, Robert Nkili a parlé de la sécurité routière qui est un combat d’ensemble en vue de  freiner sinon faire disparaitre les accidents dans nos axes routiers. Le patron des transports dit être venu en mission de travail pour solliciter la contribution de tous contre ces accidents qui endeuillent les familles et parfois dans le moindre des cas handicapent les citoyens. Pourtant selon le ministre des transports, ces populations devenues invalides deviennent alors une charge pour les familles et pour la société toute entière. Par conséquence, la route ne tue pas mais c’est nous qui tuons par nos pratiques disait un artiste. Il dit être  venu lancer cette  croisade contre les accidents de la route et la délinquance routière, pour que rien ne soit plus comme avant. Car assez c’est assez, toutes les contributions destinées à cette action sont les biens venues.

 A cet effet, le respect des règles de la conduite est obligatoire pour tous et les autos écoles se doivent de dispenser des bonne formations et qu’il ne soit plus possible d’avoir un permis de conduire sans être passé par une auto école. Robert Nkili et  sa suite sont allés au village appelé Métipalé situé à une dizaine de kilomètres de la ville d’Ebolowa où jadis exista une piste d’avions et dont l’accès n’y est plus possible aujourd’hui. Cette aviation figure parmi la vingtaine que le chef de l’état annonçait l’existence à ses compatriotes dans l’un de ses adresses à la nation. A ce jour, « cette aviation » est un lieu de cultures pour les habitants du coin, c’est une jachère de plusieurs dizaine d’années.

Stupéfait de la situation, le patron des transports a instruit à son directeur des transports aériens d’y mobiliser au moins 75% de leurs ressources pour que ce rêve d’aviation en ce lieu devienne une réalité.

 Cet état des lieux a permettra au ministre des transports Robert Nkili de coller la réalité au discours présidentiel. Au terme de ce périple, Robert Nkili a fait une communication dans la salle de conférences du collège régional d’agriculture d’Ebolowa avec les différents acteurs du secteur des transports. Principalement ciblés, les conducteurs de mototaxis qui pendant toute la journée ont été mobilisé pour la circonstance, commis pour jouer les animateurs des étapes. Réputés pour être bruyants, inciviques sur la route les conducteurs de mototaxis ont été appelé à protéger leur profession en respectant la législation en vigueur pour effectuer cette activité à titre onéreux. En plus des pièces de la moto, celle-ci doit porter la couleur jaune au réservoir, être immatriculée, son conducteur doit être détenteur d’un permis de conduire de catégorie A. Il doit en plus avoir un casque pour lui, et un autre pour le passager ceci pour leur propre sécurité. Selon le patron des transports, leur importance n’est plus à démontrer bien qu’étant vecteur des multiples accidents sur nos routes. Ils ont été autorisé qu’en plus du passager indiqué, de mettre un autre sur  ce qui fait office de porte bagage à raison que tous aient des casques. C’est un décret que le ministre des transports a annoncé la teneur avant la promulgation dans les prochains jours séance tenante,  instruction en a été donné ses proches collaborateurs pour la mise en forme de ce décret. Tollé général dans la salle à l’annonce de cette nouvelle par le patron des transports. D’un côté les conducteurs de motos jubilent, pendant l’autorité administrative voit plusieurs années d’efforts d’assainissement du secteur des motos sapé.  On se souvient que dans le seul département de la Mvila,  450 accidents enregistrés en 2013 se sont soldés par 66 décès, c’est trop.  Nzana Jean Paul conducteur de mototaxis voit en cette annonce ministérielle, une porte ouverte au suicide. Dans les prochains jours, on serait bien tenté de dire qu’il aura une recrudescence d’accidents dans ce secteur de motos.
Biloa Armand conducteur de mototaxis se dit bien étonné, qu’on va à la croisade contre les accidents de la route et la délinquance routière, et on légalise la surcharge. Tenez le nombre des places indiquées sur la carte grise des véhicules de transport en commun ne correspond pas au nombre des sièges prévus par le concessionnaire. Un véhicule de 28 sièges, se retrouve avec une carte grise indiquant 32 places, un paradoxe dans le combat contre les accidents. La conscientisation des usagers de la route changera la donne  avec le respect de ce que la vie est pour chacun. D’où cet appel du ministre des transports dit appel de la Mvila « ensemble barrons la route aux accidents, ensemble protégeons la vie ».

ADS