Elecam. Cameroun, Coulisses: le pouvoir favorable pour la nomination du cardinal Tumi à Elecam…

La Nouvelle Expression Mardi le 12 Avril 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Selon nos informations, le pouvoir qui ferait feu de tout bois pour donner une crédibilité à Elections Cameroon (Elecam), l’organe chargé de l’organisation et de la supervision des élections aurait opté de donner quelques signaux forts visant à montrer à l’opinion nationale et à la communauté internationale sa détermination d’organiser les élections libres et transparentes.

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Visiblement, le président de la République en a conscience, puisqu’il n’est pas exclu que Paul Biya lâche du lest d’ici l’élection présidentielle d’octobre 2011.

Aussi, à la faveur des amendements intervenus la semaine dernière lors de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, où désormais le nombre des membres du conseil électoral passe de douze à dix-huit, le pouvoir entend y nommer au moins deux personnalités connues non seulement pour leur indépendance d’esprit, mais également pour leur probité morale.

Parmi ces personnalités, figurerait en bonne place l’archevêque émérite de Douala, Son Eminence Christian Cardinal Tumi. Connu pour son franc-parler et ses critiques parfois acerbes aussi bien à l’encontre du pouvoir que de l’opposition, en témoignent ses propos sans équivoques sur le flou qui entoure l’opération Epervier ou encore à l’endroit du président du Social democratic front (Sdf) Ni John Fru Ndi et de son homologue de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) Adamou Ndam Njoya au sujet de leur « querelle » pour le choix du candidat unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2004, ce prélat est réputé être populaire auprès des populations et jouit d’une aura auprès des états-majors des partis politiques et de la société civile.

Il y a cinq ans déjà, le Social democratic front (Sdf) avait proposé le nom du successeur de Mgr Simon Tonyé au siège archiépiscopal métropolitain de Douala, ce qui, croient savoir des sources proches du dossier, présage d’un bon signe. Toutefois, subsisteraient quelques zones d’ombres, dont celle liée à la réponse du principal intéressé, car d’aucuns pensent que ce prince de l’Eglise pourrait décliner l’offre. Dans certaines allées du pouvoir, on envisage déjà une éventuelle rencontre entre Paul Biya et le cardinal Tumi, même si, en l’état actuel des informations disponibles, il serait hasardeux d’en dire davantage.
 

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Lire aussi : Maurice Kamto accuse ELECAM d'entretenir la fraude pré-electorale au Cameroun

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