Cameroun - Transport. Cameroun : ralentissement des activités d’Import-Export au port de Douala

Investir au Cameroun Mercredi le 09 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Comité national de facilitation du trafic maritime international (Comité FAL), plateforme de concertation des acteurs de la place portuaire de Douala, s’est réuni en «urgence» le 1er juillet 2014 dans la capitale économique camerounaise, afin de plancher sur «la crise que connaît le port de Douala depuis 9 mois», a-t-on appris dans un communiqué rendu public par le président du Comité FAL, André Fotso, par ailleurs président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam).

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Cette «situation préoccupante que connaît le port de Douala» se traduit, apprend-on, par «l’engorgement des espaces et d’autres facteurs circonstanciels entraînent un ralentissement de la cadence de manutention et le rallongement des durées d’attente des navires à la bouée de base. Il en découle un accroissement exponentiel des délais de passage et des coûts à l’import ainsi qu’à l’export, avec des répercussions négatives sur l’économie et l’image de la destination Cameroun à l’heure où les pouvoirs publics et l’ensemble des autres acteurs sont engagés dans une mobilisation générale pour accélérer la croissance», décrit le Comité FAL.

A l’origine de cette situation, diagnostique le Comité, «le dépassement des capacités structurelles du port ; le dépassement des capacités opérationnelles des différents concessionnaires ; l’afflux soudain des produits à traiter, notamment le bois, suite à la réouverture de la frontière centrafricaine ; la faible appropriation de certaines procédures et l’inadéquation de certaines autres dans une situation de congestion…».

Par ailleurs, le Comité FAL indexe «l’occupation des espaces par des marchandises avariées (exemple du ciment importé depuis 2010) ; les pannes récurrentes du scanner alors qu’il s’agit d’un outil de facilitation ; l’occupation prolongée et disproportionnée des terre-pleins par des camions parfois en attente de la pose des GPS ; la rétention des cautions qui contribue à asphyxier la trésorerie des commissionnaires agréés en douane et retarde la sortie des marchandises… »

Face à cette litanie de problèmes, les participants à la concertation de crise du 1er juillet, apprend-on, «ont identifié des mesures exceptionnelles (14 au total, Ndlr) à engager dans les tout prochains jours, pour résorber la situation actuelle». Il s’agit, par exemple, explicite le Comité FAL, de la suspension provisoire de l’accès du bois (grumes) dans le parc d’exposition, l’allègement des procédures de délivrance de bons à embarquer pour le bois, l’aménagement de nouveaux espaces de stockage de marchandises, la réactivation du parc à bois de Kribi, l’enlèvement du ciment stocké depuis 2010, le réaménagement des horaires de travail sur la place portuaire…
 

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