Lutte contre Boko Haram. Cameroun - Lutte contre Boko Haram: quand l’histoire donne raison à Biya…

Mamouda Labaran | La Météo Jeudi le 22 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au départ seul, pour contenir la menace terroriste, le chef de l’État camerounais dans sa posture de Sage d’Afrique, est aujourd’hui rejoint par ses homologues de la sous-région.

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Niamey, la capitale du Niger, a accueilli, mardi 20 janvier 2015, la rencontre des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de six pays africains et des représentants de sept autres États. Au menu des travaux, la lutte contre Boko Haram. Mieux, il s'agissait, selon des informations crédibles, de procéder à une évaluation des résolutions du «Sommet de Paris sur la sécurité au Nigeria», du 17 mai 2014, et de la rencontre des ministres des Affaires étrangères du 12 juin, à Londres, et de celle d'Abuja au Nigeria du 3 novembre. L’impressionnant parterre planche sur les exactions que la secte islamique Boko Haram a multipliées sur le terrain, notamment au Nigeria, à l’Extrême Nord du Cameroun et le long de la frontière entre le Niger et le Nigeria. Ainsi, aux côtés de leurs homologues du Bénin, du Niger, de Guinée équatoriale, du Tchad, on notait également la présence des représentants du Nigeria, du Cameroun et des représentants de sept autres pays : Allemagne, Canada, Chine, Espagne, États-Unis, France, Royaume-Uni. Il en est de même pour des représentants d'organisations comme l'Union européenne (Ue), l'Union africaine (Ua) et de la Commission du Bassin du Lac Tchad, qui ont milité pour l’opérationnalisation des actions contre les hommes d’AbubaKar Shekau.

Si l’on peut d’ores et déjà se féliciter des décisions prises lors de cette rencontre, il faut noter que le président de la République du Cameroun, est pratiquement le seul chef d’État qui ne sait pas contenté de condamner les exactions de la secte. Paul Biya s’est toujours montré déterminé à aller au front. Pour preuve, joignant la parole à l’acte, il a déployé près de 7000 hommes solidement et lourdement armés, tout au long de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria. Deux opérations ont également vu le jour : l’opération Alpha, qui est menée par des Forces spéciales, et l’opération émergence menée par des Forces régulières.

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