Cameroun - Télécommunication. Téléphonie mobile au Cameroun: une menace pour l’éducation des mineurs

Journal du Cameroun Dimanche le 01 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une enquête sur l’exposition des mineurs aux téléphones portables multimédias vient d’être publiée à Douala.

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Près de 25 mineurs sur 100 en moyenne se revendiquent joueurs de jeux de hasard payants, organisés par les sociétés de téléphonie mobile.40 garçons sur 100 et 20 filles mineures sur 100, visualisent sans barrière aucune des contenus obscènes via Internet sur le téléphone portable. Ce sont là des statistiques communiqués dans le rapport d’enquête sur l’exposition et l’exploitation des enfants usagers de la téléphonie mobile au Cameroun, publié récemment par l’Apda (Association for peace & development in Africa).

 

Le document d’une trentaine de pages est le résultat d’une enquête menée de juillet 2014 à février 2015 auprès de 1600 élèves âgés de 10 à 21 ans, inscrits dans six établissements scolaires de la ville de Douala.

 

Selon l’échantillon ciblé, l’étude ressort que 81,1% des mineurs approchés disposent d’un téléphone portable multimédia. Un résultat que Landry Ndenmeko Bankoue, coordonnateur de l’Apda dans les pages du quotidien national ce jeudi, qualifie de «relation amoureuse qui lie désormais l’enfance camerounaise aux TIC».

 

«Autrefois, être exposé ou visualiser des contenus pornographiques par des enfants ou des mineurs n’était possible qu’à travers la télévision, le cinéma ou les ordinateurs de bureau», révèle ledit rapport. «… Aujourd’hui, les téléphones portables et tablettes numériques mobiles leur permettent à travers une simple connexion à Internet de visualiser les films et images partout, qu’ils soient dans un champ, à l’école, aux toilettes, à l’église, dans la chambre, etc.».

 

Autres dangers que pose Internet à travers le portable tels qu’énumérés dans le rapport d’enquête: le direct accès des pédophiles, exploitants sexuels, escrocs, trafiquants et terroristes aux mineurs « dont l’innocence et l’immaturité psychologique constituent des engrais propices à la prospérité de leurs activités illicites, dangereuses et très souvent mortelles », souligne l’association qui interpelle de fait les pouvoirs publics et sollicite un cadre réglementaire et juridique plus strict « qui engagerait encore plus la responsabilité des opérateurs de télécommunications dans la protection de l’enfance ».

 

 

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