Cameroun - Sécurité. SUD,Ebolowa : Fin de parcours d'un groupe d'assassins de mototaxis

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 27 Avril 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - La reconstitution des faits a eu lieu le 27 avril dernier sur les sites d’action sous le contrôle du Procureur de la république et du chef de la division de la police judiciaire du Sud.

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Depuis février dernier, les agressions sur motos et autres  vols de motos étaient devenus  fréquents à Ebolowa. Le groupe spécialisé dans cette activité avait pour base Yaoundé et de temps en temps faisait des descentes opératoires à Ebolowa.

Alors, il fallait vite faire pour ne pas perdre du temps. Constitué de trois membres dont deux très futés dans l’assassinat et le troisième lui spécialisé dans la vente des motos récupérées. Leur mode opératoire consistait à emprunter une moto  lui donnant une destination excentrée contre une proposition financière.

C’est ainsi qu’au mois de février dernier Salla Ndi Gaston Gérard environ 25 ans révolus propose à un mototaxi man aux environs de 20 heures pour lui déposer au lieu dit « Porte Jaune » à Ebolowa. C’est un coin très calme où chacun est dans sa clôture, c’est bien là que l’attendait son acolyte Ahanda Ayissi Nicolas environ 30 ans originaire de Monatélé.

Le moto taximan tombe alors dans ce traquenard, il est assommé d’un coup de gourdin à la nuque, il s’écroule et sa moto lui est arrachée. Jeté dans la broussaille le croyant mort, c’est dans un dernier soupir qu’un passant suit le dernier gémissement et découvre l’infortuné. Ce dernier est conduit à l’hôpital, et ses jours sont hors du danger.

Continuant dans leur ratissage, deux semaines après,  le film est repris mais du côté du collège « Corea », un autre moto taximan reçoit plusieurs coups de gourdin, ils l’ont également abandonné gémissant dans son sang dans un état d’inconscient. Les passants le découvrent aussi dans un dernier soupir, et l’on conduit à l’hôpital régional d’Ebolowa.  Très vite pris en charge, ses jours n’ont pas été abrégés.

En dehors des agressions des motos taximen, plusieurs n’ont plus jamais retrouvé leurs engins là où ils en avaient garés.  C’est le nommé Billé Ango Jean Chancel qui n’a pas eu beaucoup de chance de survie, il est pris en course pour le collège des bâtisseurs à Ebolowa Si II. A leur arrivé, pendant qu’il est concentré à restituer la différence d’argent à son « bourreau » qu’il est assommé d’un violent coup de gourdin à la nuque.

Il s’écroule, il est très vite jeté dans une touffe d’herbe et les assassins s’en vont alors avec l’engin. Il est découvert dans son dernier soupir par un passant deux heures de temps plus tard. Conduit à l’hôpital, il rend l’âme quelques heures après.

De tous ces faits, des plaintes ont été déposées à la division régionale de la police judiciaire du Sud, où les éléments du commissaire principal Elouna Henrick Walter  en fins limiers ont engagé les recoupements d’informations.

Après plusieurs fausses pistes, ils tombent sur un élément de valeur qui après exploitation leur donne le premier suspect. Ce dernier dénonce ses acolytes dont un est toujours en cavale. Selon le chef de la division de la police judiciaire, les motos volées étaient conduites à Yaoundé pour être vendues.

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Sur ordre du procureur de la république,  le magistrat Bessong  substitut a conduit la reconstitution des faits de ces multiples actes d’agressions, de vols et d’assassinat perpétrés dans la ville d’Ebolowa.

Les intéressés sont passés aux aveux et attendent d’être conduits par devant le procureur de la république pour y répondre. Il faut reconnaitre que ces mauvais grains n’étaient pas à leur premier coup, ils étendaient leurs actions à Ambam, kye ossi et à Akono qui étaient leurs villes d’actions.  

Les motos taximen ont revendiqué leur tête pendant la reconstitution des faits, ils tenaient bien à en découdre avec eux pour se faire vengeance. Grâce à cette action de la police, on peut encore circuler avec quiétude dans la ville d’Ebolowa en attendant l’apparition d’autres groupes de malfaiteurs.

 

 

 

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