Cameroun - Energie. Industries extractives :L’Afrique centrale révise sa stratégie.

Adrienne Engono Moussang | Mutations Jeudi le 25 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Yaoundé a abrité une conférence internationale de l’Académie pour l’exploitation des richesses du sous-sol du 16 au 18 juin.

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Du 16 au 18 juin 2015 a eu lieu à Yaoundé, une réflexion sur l’Académie des industries extractives de la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale (Cemac). Ce n’est peut-être un secret pour personne, le sous-sol des pays de la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale regorge d’énormes richesses. L’exploitation de ces richesses n’obéit pas toujours au respect de certaines normes environnementales et sociales. Or, la Cemac s’est dotée d’une vision minière africaine en 2009.

Les chefs d’Etat qui avaient contribué à la mise en place de ce document envisageaient à de faire des industries extractives, un vecteur de développement durable pour  l’épanouissement des populations en Afrique. Un objectif qui est celui de chacun des Etats, particulièrement ceux de la Cemac. L’Académie des industries extractives se présente ainsi comme un outil incontournable pour l’implémentation de cette vision dans la zone de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale.

Mais dans la sous-région, l’objectif de développement durable n’est pas atteint.

Aucun souci pour le respect de l’environnement ni pour la remise en états des sites d’exploitation. Les droits des peuples riverains ne sont toujours pas pris en compte. Les taux de croissance ne se sont pas non plus améliorés. En plus, l’on signale une absence d’infrastructures structurantes reliant les différents pays de la communauté. Les économies des pays de la Cemac continuent de se baser sur la rente. En outre, la vision des industries extractives africaines ne semble pas jusqu’ici s’imposer aux différents acteurs. Des constats unanimement faits par les participants à la conférence ; la non-appropriation de la vision minière africaine est la principale raison de cette situation. Ceci à cause des réalités propres à chaque pays.

 
Pour ces experts, la valeur ajoutée des industries extractives passe par l’instauration des bonnes pratiques de gouvernance. Pour ce faire, il faut que l’Académie devienne un véritable outil de promotion et de développement durable. Mettre en place une étude sur les cautions de garantie des industries extractives de l’espace Communauté économique d’Afrique centrale (Ceac) auprès de la BEDEAC pour la réhabilitation des sites.

Les experts ont recommandé aux Etats membres entre autres, d’inclure la question des industries extractives dans les cadres de planification et de programmation afin de soutenir le secteur privé local désireux de s’investir dans ce secteur ainsi que des financements pour la formation des formateurs. L’Académie devra alors organiser des formations en tenant compte des contraintes et réalités  de la sous-région, élaborer des programmes adaptés à ce sujet  et fédérer les compétences de la sous-région autour d’un réseau d’experts.

 

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