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Cameroun - Faits divers. Un incendie ravage un domicile à Kribi

Mutations Lundi le 29 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
«Mon Dieu, mon Dieu, voilà toute ma vie qui s’envole! Que vais-je faire?» Se lamente Antoinette Messi, une femme avoisinant la soixantaine.

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Il y a moins d’une heure, son domicile a été ravagé par un incendie dont la véritable cause est encore inconnue. En effet, aux environs de 13h et demi dans l’après-midi du jeudi 25 juin au quartier Talla à Kribi, la maison construite en matériau provisoire de Victor Olinga, est partie en fumée.

Pour l’entourage, c’est un torchon allumé par des enfants jouant à proximité qui est à l’origine du feu. Mais tout porte à croire que la cause est un court-circuit issu des installations anarchiques du courant électrique. Le propriétaire de la maison raconte: «Nous étions assis au salon en train de causer. Subitement je vois la fumée, puis les flammes. Pris de panique, nous sommes sortis et je me suis mis à crier au secours». Antoinette Messi, son épouse ajoute: «Le feu est parti de la chambre de notre fils Olinga Doris. Lui étant absent, on ne pouvait rien. Nous sommes déjà vieux. Et tout est allé tellement vite que ceux qui sont venus nous secourir n’ont pas pu faire grand-chose».

Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée; mais une perte matérielle considérable. « Tout a brulé. Tout! Il ne me reste que cette robe que j’ai sur moi», déplore Maman Antoinette. Bien entendu, au-delà des ustensiles de cuisine, des vêtements, des meubles et des appareils électro ménagers, des documents importants ont été réduits en cendre. «Je pleure mes diplômes, mon acte de naissance (…) je m’apprêtais à faire un concours», lance Doris tout en larmes. Pis encore, des titres fonciers et autres documents de valeur y sont passés.

Devant une foule pleine de compassion, la famille Olinga regardait s’éteindre les dernières flammes qui ont annihilé leur maison de quatre chambres, construite il y a 11 ans.

Lazare Kingue (Cp)

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