Cameroun - Politique. À la porte du peuple d’Um Nyobé frappent des fauves : Le pays a besoin de tous ses enfants

C.P: Léon Tuam Lundi le 02 Juin 2014 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Peuple d’Um Nyobé, nous n’avons jamais connu de cesse ou de vraie paie parce que vivant toujours sous la férule des dirigeants qui ont tout fait pour confisquer et nos libertés et nos chances d’épanouissement, et qui ne se sont maintenus au pouvoir que par la force, les mensonges, les injustices et la manipulation des populations.

ADS


Mais il se trouve aujourd’hui que nous nous confrontons à un ennemi plus habile, plus organisé, visible et invisible et bien entrainé pour compromettre pour toujours nos chances de souveraineté et de prospérité concrètes et pleines.


Il s’agit de cette énorme menace dont beaucoup semblent encore minimiser la force destructive ; il s’agit de l’insécurité et de la violence qui s’enracinent à certaines de nos frontières, et qui à travers des voies ferroviaires, routières, aériennes et maritimes pourraient atteindre le cœur de Douala et Yaoundé et créer le chaos si rien n’est fait au plus vite.
Peuple d’Um Nyobé, une fois de plus ici, j’invite les uns et les autres à manifester plus d’amour en ces jours exceptionnels pour ce bout de terre que nous ont laissé nos martyrs. Si nous nous tenons tous en rangs serrés, ces fauves qui veulent s’égayer dans nos souffrances et divisions s’égailleront et nous vaincrons.  


Dans ce combat contre Boko Haram et autres qui est tout sauf Boko Haram, dans cette lutte contre les animaux de Boko Haram qui sont tout sauf ce que nous voyons et entendons sur les medias de désinformation, dans cette lutte les éléments de la Séléka et anti-balaka, le peuple d’Um Nyobé doit s’ériger en armée sans armes mais efficace, voire très  puissante.
Le peuple camerounais doit comprendre que le pays est en passe de basculer dans l’effusion de sang de la RCA, de la Somalie, du Congo, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, de la Libye, du Mali, etc. et qu’uniquement diverge ici et là l’approche qu’adoptent les grands Acteurs tapis à l’ombre. 


Dѐs que les uns et les autres ont compris ceci, il ne doit plus avoir d’hésitation à se lever et se battre pour étouffer cette machine en marche contre nous. Aucun Camerounais à l’intérieur comme à l’extérieur ne devra traîner avec en sa possession la moindre information sur ce qu’il juge susceptible de nuire à la sécurité et l’intégrité de cette terre qui nous est si chère.
Je suggère encore vivement à nos administrateurs, enseignants, membres de l’assemblée nationale, aux forces de l’ordre, aux autorités religieuses et autres, d’entrer dans une nouvelle forme de campagne tous azimuts qui est la sensibilisation et l’éducation des populations sur la responsabilité et le rôle clef qu’elles ont à jouer dans le combat et la victoire sur ces Forces animales masquées et antédiluviennes en plein soleil de l’essor humain.


J’invite les Camerounais, pas seulement ceux de la région de l’Est du pays et boréale, mais aussi ceux partout sur l’étendue du territoire national, à comprendre que quand ils failliront à leurs devoirs et que ces « animaux » s’infiltreront parmi eux, à l’heure qu’ils frappent ils resteront aveugles, complètement aveugles.


Ces « animaux » appelés parfois rebelles et que des Forces d’ombre éperonnées par leurs propres intérêts utilisent de plus en plus dans le monde pour causer des souffrances incroyablement atroces aux peuples, ils sont des fous. Ils ne savent pas pour quelle raison ils font ceci ou cela. Ils n’agissent pas, ils sont agis.


Quand ces « animaux » avancent dans leur logique qui n’a pour logique que l’illogique ou la folie, ils ne reconnaissent ni les femmes enceintes ni les enfants ; ils ne reconnaissent ni les civiles ni les hommes en tenue ; ils ne reconnaissent ni les jeunes ni les vieillards ; ils ne distinguent pas l’hôpital de la caserne, ils ne distinguent pas l’église de la mosquée ; ils frappent tout et tous en aveugles.


C’est pourquoi l’heure n’est ni à l’erreur ni aux propos et actes de division entre les Camerounais comme déjà récemment je le soulignais dans une autre communication. Il faut communiquer, il faut révéler aux autorités tout ce qui reste suspect. C’est cette contribution au quotidien qui rendra la tâche facile à nos forces armées habituées à la paresse et mettra la victoire dans nos mains.


J’exhorte nos hommes en tenue de faire preuve de beaucoup de courage, de discipline, d’ouverture et de vigilance et en même temps, de s’atteler à leur tâche la nuit comme le jour, de mesurer la responsabilité qui est la leur de sécuriser le pays et le peuple, et de ne pas se faire prendre ou de laisser nos populations être prises par ces assassins pendant l’euphorie débordante qui  accompagnera la coupe du monde de football au Brésil comme d’ordinaire.       


L’heure n’est ni à l’erreur ni à la trahison et je vais aller loin et dire ceci avec force : Malheur aux déserteurs dans les rangs de nos forces armées nationales en ces heures pénibles. Elles sont payées pour protéger ce pays et un tel acte de trahison en ce moment crucial vaudrait simplement la peine capitale.


Je vais aller davantage plus loin pour dire ceci de façon péremptoire : malheurs aux traîtres de nos forces armées qui tenteraient un coup d’Etat au Cameroun en cette heure critique de notre histoire.


C’est aisé que des valets à l’Amadou Sanogo du Mali, encouragés ou appuyés par certaines Puissances qui voient leurs desseins diaboliques échouer grâce au soutien du peuple à ses armées, empruntent la voie du coup d’Etat. Il ne faut pas oublier que ces Gens-là s’engagent toujours avec assez de plans dans leur sac.


Je ne vais pas m’arrêter avant d’insister que si jusqu'à ce niveau tout échouait, les Acteurs d’ombre tenteraient de créer une fausse ou de fausses rébellions avec des marionnettes nationales à leurs têtes ; et là encore, le peuple devrait se mettre au service de ses forces armées. Retenons bien que l’heure n’est ni à l’erreur, ni à la division ni à la diversion. 
Il y a lieu pour le moment de saluer des résultats que ces armées réalisent ces jours sur le terrain et de les encourager d’aller de l’avant tout en restant assez vigilantes, sans oublier que la victoire dans cette lutte est tributaire à 50% des renseignements glanés dans nos villes et les zones rurales même les plus reculées.


Il y a aussi lieu de féliciter les stratèges camerounais qui par leurs voix, leurs écrits ou leurs conseils dans la discrétion, auraient amené les autorités camerounaises à voir que la sécurité d’un pays ne sera jamais une affaire des puissances étrangères, mais de ses armées et de ses populations elles-mêmes déterminées et travaillant en étroite collaboration.


Je voudrais rappeler à ceux qui, à l’ombre, veulent favoriser la déstabilisation à grande échelle du Cameroun, que nous avons contre nos dirigeants assez de griefs, certes ; mais que désormais nous savons pour la plupart où se trouvent nos intérêts, que nous sommes les héritiers d’Um Nyobé et que eux, ils n’auront pas la tâche facile dans leur mission de pyromanes. 


Que ceux qui voudraient établir des bases militaires chez nous sachent que même si nos autorités qui ne font toujours pas la volonté du peuple venaient à les laisser un jour s’installer chez nous, nous marcherons nus sur eux et donnerons de notre sang jusqu'à ce qu’ils s’en aillent.


Dans la situation actuelle, les soutiens verbaux et moraux bien qu’importants s’avèrent très insuffisants dans la manifestation de notre amour profond pour la patrie.


C’est pourquoi je suggère que toutes les réunions des Camerounais de la diaspora où qu’elles se trouvent et se tiennent, deviennent des lieux ouverts à des cotisations sans taux fixes mais enregistrées avec noms des donateurs, pour témoigner l’attachement à nos forces armées. Joignons l’acte à la parole.


Je souhaiterais voir des anciens Etudiants Parlementaires jouer de façon anonyme un rôle très actif aux côtés de leurs compatriotes qui aimeraient agir en ce sens. Ils doivent montrer par leurs engagements partout où ils se trouvent, qu’ils ont pour la plupart un sens de dépassement et de discernement insoupçonnables.


Nous devons vite étudier la faisabilité de cette collecte en envisageant de la laisser auprès de deux autorités religieuses au Cameroun qui sont « propres », chrétienne et musulmane. Contre les assassins, nous ne plierons pas !

Léon Tuam
02 juin 2014      
     
 

ADS

 

Lire aussi : Ce que pense Maurice Kamto du tribalisme au Cameroun
Lire aussi : Abdouraman Hamadou Babba : «Le Président du Conseil constitutionnel, est obligé d'expliquer pourquoi le Président de la République veut prolonger le mandat des députés»

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS