Cameroun - Sécurité. Attaque sur le cortège du Chef de l'Etat - Sanction: Deux éléments de la Garde Présidentielle emprisonnés à Kondengui

Olive A. Ndenkop | L'Actu Mardi le 08 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Accusés d'avoir ouvert le feu sur le cortège présidentiel, ils sont détenus au quartier 4 depuis vendredi dernier.

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La très surpeuplée prison centrale de Yaoundé s’est enrichie de nouveaux pensionnaires vendredi dernier. Il s'agit du caporal Abena et de son compagnon d'arme, un sergent. Les deux hommes ont fait choux gras de la presse en fin d'année 2012. Ils ont été accusés d'avoir ouvert le feu sur le cortège du chef de l'Etat alors qu’il rentrait de la finale de la Coupe du Cameroun. Selon nos sources internes à Kondengui, le caporal Abena et son camarade d'arme sont arrivés à la prison centrale de Yaoundé vendredi 4 janvier, peu après 19h. Ils ont immédiatement été transférés au quartier quatre. Depuis lors, ils y passent leurs jours et nuits en compagnie des rats et des souris.

Avant leur arrivée à Kondengui, ces ex éléments de la Garde présidentielle (GP) ont été auditionnés pendant des jours par la hiérarchie militaire. Il était question pour les enquêteurs de savoir s’ils n'avaient pas été contactés par des « apprentis sorciers tapis dans l'ombre», selon les mots de Paul Biya pour attenter à la vie du chef de l’Etat.

Selon certaines sources, le caporal Donald Abena Meba a évoqué la panique pour expliquer le tir de mitraillette dont il a été auteur. Incorporé en 2009, ce caporal n'était pas suffisamment aguerri et a paniqué à l’écoute des sirènes du cortège présidentiel, ajoute notre source. Pour l’instant l'implication, ainsi que le nom du sergent arrivé à la prison de Kondengui au même moment que le caporal Abena restent inconnus de nos sources.

Néanmoins, nos informateurs s'accordent sur les bruits de bottes au sein de la sécurité présidentielle. Selon eux, la réparation des primes et la gestion des allocations aiguisent plusieurs intérêts depuis la mort du commandant israélien Abraham Avi Sirvan, fin 2010. C'est pour y mettre un terme que le chef de l'Etat, selon des sources médiatiques, aurait fait appel à un autre Israélien pour prendre les rênes de la GP. 

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