Crise Anglophone. Cameroun : le Canada comme médiateur de la crise anglophone ?

Mathieu Olivier | Jeune Afrique Vendredi le 24 Mars 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Et si Paul Biya allait chercher la solution à la crise anglophone loin des frontières camerounaises ? C’est en tout cas ce que suggère une députée canadienne, qui encourage la ministre des Affaires étrangères de son pays à s’impliquer dans le dossier.

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Dans une lettre datée du 15 mars, en français, Hélène Laverdière interpelle la ministre des Affaires étrangères canadienne, Chrystia Freeland, concernant la situation au Cameroun. « Le Cameroun est aux prises avec une crise politique interne complexe », écrit la députée et porte-parole du Nouveau parti démocratique, parti de gauche canadien.

« Les prochaines élections sont prévues en 2018 et l’on craint une  montée de la violence entre les communautés anglophones et francophones », explicite-t-elle. Et d’ajouter : « À titre de pays ayant deux langues officielles, le Canada est bien placé pour jouer un rôle positif et constructif, afin d’encourager le respect des droits de la personne, y compris ceux liés à la langue, au Cameroun ».

Une fédération à la rescousse de l’État unitaire ?

« Je vous demande donc de communiquer avec vos homologues camerounais, afin de leur offrir le soutien du Canada », ajoute Hélène Laverdière à destination de Chrystia Freeland. Cette dernière va-t-elle proposer ses services à Paul Biya ? Il n’est pas sûr que le président camerounais, qui a toujours défendu farouchement la forme de l’État unitaire au Cameroun, accepte de bon gré l’aide d’une représentante de la fédération canadienne.

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