Cette enveloppe sera consacrée à la seconde phase du projet d'assainissement de la cité capitale.

ADS

C'est sous les lambris de la communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), que s'est déroulée mercredi dernier, la cérémonie de présentation officielle de la deuxième phase du projet d'assainissement de la ville de Yaoundé (Pady 2). L’événement qui s'est tenu en prélude la signature prochaine de la convention y afférente, a mobilisé autour de Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la Cuy, les ministres André Mama Fouda de la Santé publique (Minsanté), Jean Claude Mbwentchou du Développement urbain et de l'habitat (Minduh), Jules Doret Ndongo, Ministre délégué de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), chargé des collectivités territoriales décentralisées, ainsi que les représentants de l'Agence française de développement (Afd) et de la Banque africaine de développement (Bad), principaux partenaires financiers de l'Etat camerounais dans ce projet.

Un projet titanesque qui va engloutir 77, 35 milliards cofinancés par des prêts de l'Afd (52 milliards), la Bad (15,18 milliards), un don du Fonds mondial pour l'environnement (Fme - 02 milliards) et l'Etat du Cameroun (7,5 milliards). Le Pady 2 dont la durée d'exécution est fixée à 48 mois, ambitionne de poursuivre l'œuvre d'amélioration durable des conditions d'assainissement pluvial, d'hygiène et de santé de 1,8 million riverains de Yaoundé, soit environ 75% de la population de cette cité.

Dans le détail, les résultats attendus au terme de cette opération, sont entre autres, la construction de 14 km de canaux pluviaux avec voies sur berge, la construction d'une unité de traitement de boue de vidange et la réalisation des travaux de réhabilitation de cinq hôpitaux de district, et des aménagements paysagers.

Toutes ces actions devraient permettre de réduire substantiellement les inondations et les maladies hydriques. Les effets bénéfiques se feront également ressentir sur le trafic urbain, qui sera fluidifié dans les zones habituellement otages des eaux. Tout en se félicitant «de la convergence de vues des partenaires au développement qui ont manifesté un intérêt à l'Etat camerounais en acceptant de financer ce projet» Jean-Claude Mbwentchou a martelé «la détermination du gouvernement» à transfigurer les grandes métropoles du pays. Un engagement concrétisé par l'annonce par le représentant du directeur général de l'Afd, de la signature avec l'Etat, d'une convention de 130 millions d'euros soit plus de 85 milliards, pour un projet de drainage dans la ville de Douala.

ADS