Cameroun - Culture. Etoile montante : entre peau et pinceau

Gaël de SOUZA | Cameroon-tribune Vendredi le 12 Mai 2017 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
A 30 ans, le « skin painter » camerounais Arnauld Clovis Keuleu fait sensation à travers l’expression de sa passion : le « Body painting ».

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Le corps humain le fascine, normal alors qu’il le sublime. Les néophytes ont beau faire grise mine, mais Keulion les propulse, artistiquement, encore plus loin qu’ils ne l’imaginent. Au milieu de ses pinceaux, pots et peaux (surtout afro), le « skin painter » gagne les coeurs entre formes et couleurs. Lors de soirées privées, défilés (mode), festivals…, Arnauld Clovis Keuleu Nguekam, de son vrai nom, est une réelle attraction. Il peint des corps au point de les faire fondre dans le décor. Il illustre subtilement des nus à vous faire tomber des nus. Justement, l’émerveillement du public a un effet « dopant » sur ce talent qui se bonifie avec le temps. Les formes géométriques qui font le charme de ses performances artistiques ont certainement un lien avec son background scientifique.

Titulaire d’un baccalauréat C, le natif de Douala (juillet 1987) a délaissé les Mathématiques pour les arts graphiques. En filière arts plastiques et histoire de l’art, c’est à l’université de Yaoundé I qu’il peaufine son art pictural en école doctorale. S’il définit le « Body painting » tel un rapport entre la peinture et la sculpture, ses oeuvres sont inspirées de la nature. Pour l’artiste situationniste : « La peinture particulièrement et l’oeuvre artistique en général prennent sens au gré de l’expression et du mouvement du modèle ». A ceux qui prétendent que le « Body painting » est un délire de l’occident, c’est sous un ton rassurant qu’il rappelle que cet art existe dans nos cultures depuis fort longtemps, bien avant nos grands-parents. En effet pour danser, opérer des rites sacrés, l’ont se peint de pigments, généralement blancs, dans certaines traditions africaines. Des exemples comme ceux-là, il en a des tas qui pourraient laisser sans voix. Sans voix pour observer le silence qu’il faut, pour réaliser de beaux tableaux à fleur de peaux.

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