Cameroun - Sécurité. Paul Biya et Blaise Compaoré doivent nous dire s’il faut ou ne pas faire le deuil de Guérandi Mbara

C.P: Léon Tuam Mercredi le 01 Octobre 2014 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Peuples africains, peuples du monde ! Les bavures, les cruautés et folies humaines ne relèvent pas de l’insolite depuis la nuit des temps, pire encore dans le monde où nous vivons aujourd’hui.

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Seulement, que ce soit en Asie, en Europe, en Amérique ou en Afrique et partout ailleurs, il y a un respect dûaux morts ; il y a pour les familles des morts, leurs amis ettous ceux qui leurs sont chers, ce droit sacré de leur dire au revoir, d’organiser leurs funérailles.
Depuis qu’un journal français a ébruité le kidnapping et l’exécution extrajudiciaire du capitaine et docteur Guérandi Mbara (refugié depuis des décennies au Faso) par le régime de Paul Biya, c’est le silence total du côté de Yaoundé comme d’Ouagadougou.
Messieurs Biya et Compaoré savent bien ce qui s’est passé ou se passe à Guérandi Mbara, mais comme dans leur posture de mépris habituel, ils préfèrent faire les grands sourds-muets.
La famille de Guérandi au Faso, et surtout sa femme, ne sait vraiment plus à quel saint se vouer et devient inconsolable chaque heure et chaque jour qui passent ; il en est de même pour ses amis et camarades éparpillés dans le monde, qui se demandent s’ils doiventfaire son deuil ou pas.
Messieurs Biya et Compaoré, si haut perchés qu’ils soient, nourris de la folle idée d’être invulnérables qu’ils s’imaginent, ne doivent pas oublier que Guérandin’est pas un être tombé d’un arbre.
Que ces deux hommes songent aux douleurs qui enchaînent et fouettent nuit et jour madame Guérandi et les enfants,dues à leur silence autour de cette affaire ; qu’ils n’oublient pas qu’ils sont tous deux des époux et pères, qu’ils rompent rapidement ce silence coupable en lâchant la vérité.
De leur côté, qu’organisations des Droits Humains, juristes, groupes de pression ou sociétés civiles doivent travailler sans relâche jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Que Messieurs Biya et Compaoré disent maintenant s’il faut ou ne pas organiser les funérailles de Guérandi Mbara.  

Léon Tuam,
Activiste des Droits Humains et écrivain
1er octobre 2014

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