Cameroun - Tourisme. SUD,Kribi : Londji un véritable carrefour des africains

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 28 Aout 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Située à une vingtaine de kilomètres de la ville de Kribi, Londji se distingue de par sa plage splendide qui compte parmi les plus importantes de la cité balnéaire de Kribi.

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Située à l’entrée de Kribi sur l’axe Edéa-Kribi, dans l’arrondissement de Kribi 2ème, en ce lieu vivent les Batanga et les Mabea comme populations autochtones. C’est la pêche qui est l’activité principale ici, reléguant au second rang l’agriculture.

A ces autochtones se sont ajoutés les populations du grand-nord  Cameroun,   les nigérians, les béninois, les maliens, les sénégalais, les ivoiriens tous des pêcheurs venus chercher fortune à cette berge de l’océan atlantique. C’est une véritable ville balnéaire carrefour d’Afrique qui regorge environ quelque mille âmes vivant  paisiblement  en ce lieu. Londji est une ville sur du sable, les habitations en bordure de la mer son sur pilotis, matérialisant ainsi l’avancée des eaux de mer vers le continent. Les nigériens contrôlent le commerce dans le secteur des boutiques, et le reste gère la pêche.

Ainsi, on peut trouver quelqu’un partir de Douala, Yaoundé où d’autres villes Camerounaises venir chercher du poisson frais comme, du bar, bossue, capitaine, brochet, carpe ou alors des crevettes et autres crustacés à cette plage. Certaines familles s’offrent ces moments de détentes en bordure de mer, dans des espaces en plein-air où on peut étancher sa soif en toute tranquillité appréciant  le mouvement des vagues sur la berge. Selon Michel Eyamba chef du bloc 6 de Londji, lui-même pêcheur dispose des pirogues de pêche aujourd’hui, ce qui lui permet d’envoyer ces employés en mer. Et parmi ces ouvriers, il y a des Camerounais de toutes les régions et ceux de plusieurs  autres les nationalités d’Afrique vivant en ce lieu. Pour lui, l’activité nourrit bien son homme, par voyage de pêche il peut gagner au minimum 100.000 FCFA et peut en faire deux voyages par semaine. Londji dispose de 04 chambres froides tenues par certains particuliers pour la conservation des produits de mer, qui sont très périssables. Ainsi l’accès à la chambre froide se fait moyennant un paiement en fonction de la  quantité de produits à conserver.  Pour les adeptes du poisson à la braise, on choisi son poisson dans la pirogue et on s’entend avec des braiseuses pour le prix à payer pour le barbecue.  Ainsi, elle s’en charge de vous proposer un complément de votre choix comme le bâton de manioc, les frites de plantain ou alors le mintoumba.

Londji aujourd’hui a la particularité de développer une intégration parfaite et sans gêne, des mariages entre Camerounaises et d’autres nationalités sont monnaie courante. Ainsi, Elise Ndjandjo s’est nouée d’amour avec John Ikunti de nationalité nigériane et de cette union 05 enfants en sont nés. Qui se reconnaissent de cette double nationalité, mais de temps à autre font aussi des tours au pays de leur géniteur. Jules  Ewangue âgé environ de 25 ans pêcheur est très à lèse dans son milieu, vivre en ville ne représente plus rien pour lui, il pense qu’en ville les jeunes errent sans avoir une véritable occupation, à Londji il fait sa pêche et il vit paisiblement. D’ailleurs sa jeune femme et son fils en témoignent de par leur apparence, ils peuvent visionner  toutes les séries qui sont diffusées dans les chaînes de télévision, au même instant que les citadins. Londji a tout d’une ville, l’état a doté ce lieu d’un centre de santé, de l’école primaire et d’un lycée sans oublier qu’il existe déjà en ce lieu un commissariat de police pour assurer en permanence la sécurité des personnes et des biens. Mais comme des villes balnéaires, Londji n’échappe pas  à la pression à la forte demande d’acquisition de terra, engendrant ainsi des  conflits fonciers dus aux multiples ventes de terrain. Nous pensons qu’une attention des municipalités en vue d’un aménagement peut davantage attirer les visites en ce lieu, et en faire un véritable lieu touristique.

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