cameroun24.net - La réunion de concertation publique sur l’étude d’impact environnemental et social s’est tenue le 31 octobre 2012 dans la salle de conférences de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Sud.

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L’étude d’impact environnemental et social (EIES) présentée par le cabinet Rain Bow, en présence des autorités, des ONG, la partie chinoise représentée par le DGA de la société Sino Steel monsieur Lu et le grand public a fait l’objet de beaucoup d’échanges. Ce qui confirme l’intérêt de la partie Camerounaise au succès de ce projet.  Dans sa présentation, TCHINDA YEFOU Aubin directeur technique de Rain Bow révèle que  Sino steel a obtenu son permis d’exploitation en septembre 2009.

 Le site d’exploitation qui s’étend sur 803 hectares est situé à 17 km  du port en eau profonde de Kribi, où va se situer le terminal minéralier. Que ce projet évoluera en trois phases. La première qui devra durer 2 à 3 ans est réservée à la construction, la seconde à l’exploitation du minerai de fer et dont le brut sera exporté totalement vers la Chine. Et c’est bien à la 3ème phase qu’on transformera ce fer brut au Cameroun.

 La capacité de production de l’exploitation est de 10.000 tonnes par jour d’environ 33% de concentré brut de fer pour un potentiel de 670 millions de réserve.

 Selon Joachim NDI ODOUMOU délégué régional de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, le volet minier compte pour beaucoup dans l’atteinte des objectifs de développement de l’état. Malheureusement et ce volet entraine beaucoup d’impact sur l’environnement social, sur l’air, sur la biodiversité et sur les ressources en eau. La loi a prévue la réalisation des EIES et dans cette étude, il ya la concertation des parties prenantes.
Il s’agit pour l’instant d’informer le grand public, les autorités sur les mesures relatives  à l’atténuation, à la compensation et à l’accompagnement à ce projet d’exploitation de fer. Les différentes réunions tenues et les enrichissements apportés, permettent que le projet puisse assurer un développement durable, avec un souci de rentabilité économique et une nécessité de protection de l’environnement car, à proximité de ce projet il y a la réserve de Campo Ma’an, les chutes de la Lobé. Il est question de trouver une synergie de développement durable, compte tenu de l’existence dans la zone des projets à grande destruction de la nature. A cet effet, Rain Bow rassure que toutes les préoccupations des populations seront prises en compte et intégrées dans le rapport final. Toutefois, il est à noter que la durée minimale d’un permis d’exploitation est de 25 ans, renouvelable. Ce qui confirme à suffisance que le départ des chinois dans cette zone de Campo ne sera pas pour demain.
 

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