Opération Epervier. Albatros : La frayeur de Paul Biya

Jules Romuald Nkonlak | Le Jour Jeudi le 09 Avril 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’avion présidentiel n’a servi qu’une fois et a été à l’origine d’un procès.

ADS

 

 

L’Albatros a connu ses premières turbulences avant même d’avoir atterri sur le sol camerounais. L’avion n’avait pas encore cette appellation reconnue aujourd’hui au Cameroun que, déjà, il était traité de tous les noms d’oiseaux. Début 2004, alors que l’on attend le nouvel avion présidentiel au Cameroun, la presse annonce qu’il s’agit d’un « coucou ».

 

L’aéronef conçu par Boeing (762-216 ER, immatriculé TJ-AAC) avait été mis en ligne pour la première fois en 1986 par la compagnie chilienne Lan Chile.

 

 

 Dès mars 2004, il appartient au Cameroun. Mais dès le vol inaugural, le 24 avril 2004, on évoque un problème. Quelque temps après le décollage de l’avion à Douala, on se rend compte que les ailes ne sont pas rentrées. Le président Paul Biya, qui est à bord de l’avion, est prévenu de la « panne ».

Alors que l’on pense à retourner au sol, le problème est résolu. Juste quelques minutes après qu’il a été signalé. Manifestement, il ne s’agissait pas d’un problème lié à la qualité de l’avion, mais juste d’une négligence. Pourtant, le chef de l’Etat camerounais décidera de ne plus jamais l’emprunter. Il terminera juste le voyage qui le conduisait en Europe et retournera eu Cameroun dans un autre avion. L’Albatros avait été loué à l’Etat du Cameroun par Boeing pour pallier le retard de la livraison du Boeing Business Jet en fabrication dans les ateliers américains.

 

Les informations faisant état de sa vieillesse qui ont précédé son arrivée au Cameroun ont-elles déterminé la suite de l’histoire ? Toujours est-il que celle-ci se poursuivra plus tard en justice, car un certain nombre de personnalités seront poursuivies dans le cadre de ce qu’on appellera l’affaire Albatros. Jean-Marie Atangana Mebara, Yves Michel Fotso ou encore Marafa Hamidou Yaya sont accusés d’avoir mis en danger la vie du chef de l’Etat. L’avion appartiendra au Cameroun jusqu’en juin 2006. Mais, plus tard, il volera sous les couleurs d’autres compagnies, notamment Business Air Thailand, TAM ou encore Sky Greece Airlines.

 

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS