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Cameroun - Energie. Cameroun : l’Etat procède à la baisse des prix à la pompe du super et du gasoil

Investir au Cameroun Lundi le 04 Janvier 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans son traditionnel discours de fin d’année adressé à la Nation camerounaise le 31 décembre 2015, le chef de l’Etat, Paul Biya, a annoncé la baisse à la pompe des prix du super et du gasoil.

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 Quelques minutes seulement après cette annonce, un communiqué du ministre du Commerce est venu préciser que ce fléchissement des prix est de 20 francs Cfa pour le litre de super et de 25 francs Cfa pour le litre de gasoil.

Ainsi, depuis le 1er janvier 2016 sur le territoire camerounais, le litre de super dans les stations-services est cédé à 630 francs Cfa, contre 650 francs Cfa par le passé ; tandis que le litre de gasoil, lui, est vendu à 575 francs Cfa, contre 600 francs Cfa depuis le 1er juillet 2014, date à laquelle le gouvernement camerounais avait procédé à une hausse des prix à la pompe du fait de «l’augmentation continue des cours du pétrole sur le marché international», avait précisé un communiqué officiel signé le 30 juin 2014 au soir.

La baisse des prix du super et du gasoil effective au Cameroun depuis le 1er janvier 2016 était d’autant plus prévisible que, dans la loi de Finances 2016, le gouvernement a exonéré de droits de douane les importations de cargaisons de pétrole brut destinées à la raffinerie du pays. Couplée à la baisse continue des cours du baril du brut sur le marché mondial observé tout au long de l’année 2015, cette décision gouvernementale qui permet désormais à la Sonara d’économiser 5% de la valeur globale de ses importations de pétrole brut et réduit de ce fait les coûts de production des produits raffinés, ouvrait la voie à une baisse des prix de certains produits pétroliers à la pompe.

Sur ce même registre, l’on se souvient que prenant le contrepied du gouvernement qui avait justifié l’augmentation des prix des produits pétroliers de juillet 2014 par la hausse des cours du baril du brut à l’international, les syndicats des transporteurs camerounais, se fondant cette fois-ci sur la baisse des cours mondiaux du baril à partir de la fin de l’année 2014 ; avaient déjà revendiqué une baisse des prix à la pompe au mois de novembre dernier, menaçant d’ailleurs de faire grève sur l’ensemble du territoire le 16 novembre 2015.

BRM

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