Cameroun - Société. Cameroun : un ex-ministre condamné pour injure

Félicité BAHANE N. | Cameroon Tribune Jeudi le 17 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Charles Etoundi et son accusateur contestent le jugement du TPI. Ils étaient lundi devant les juges de la Cour d’appel à Yaoundé.

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Deux affaires, un seul plaignant et un même accusé. L’ex-ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, Charles Borromée Etoundi, indexé d’une part, pour « injure et diffamation » et d’autre part, pour « Trouble de jouissance et violation de domicile », par le nommé Ferdinand Mveng Ngbwa. Les deux affaires inscrites au rôle de la Cour d’appel du Mfoundi étaient successivement appelées lundi dernier.

Il était question de démarrer avec les auditions des témoins. Alors que l’accusation présente les siens, la Cour constate que ceux de la défense n’avaient pas été cités. Au moment où le président de la collégialité des juges s’apprête à renvoyer l’audience, le conseil de l’accusation insiste pour que les identités des témoins attendus soient tout au moins connues. Charles Etoundi affirme alors qu’il compte sur un certain Albert Mbida et une certaine Mme Biyong. Les mêmes devront également témoigner pour la seconde affaire. Successivement donc, les deux audiences ont été renvoyées au 11 août prochain pour comparution des témoins de la défense.

L’on apprendra tout de même qu’il s’agit là de deux vieux dossiers, préalablement jugés devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé. Selon des informations glanées au greffe, les faits ayant suscité ces poursuites remontent à 2003. A l’époque, l’ex-ministre d’Etat, par ailleurs président du Conseil d’administration du Centre d'édition et de production pour l'enseignement et la recherche (Ceper), « a adressé une correspondance à une autorité administrative, dans laquelle il parlait de Ferdinand Mveng Ngbwa en des termes injurieux et diffamatoires », d’après Me Elie Magloire Nkoa, conseil de l’accusation.

Voilà qui suscite la première accusation. Dans la foulée, poursuit notre source, « M. Etoundi n’appréciant pas le fait que le Ceper ait été cédé par acte notarié à Ferdinand Mveng Ngbwa, a fait irruption dans le centre en compagnie de personnes qui ont détruit les installations ». D’où la seconde instruction.

Devant le TPI, l’ex-ministre a été reconnu coupable dans les deux affaires. Celle portant sur l’injure et la diffamation lui a valu entre autres une condamnation à 20 millions de F CFA de dommages et intérêts. Concernant le trouble de jouissance et la violation de domicile, Charles Etoundi a pris quatre mois d’emprisonnement avec sursis en plus des dommages et intérêts à payer au plaignant. Mais toutes les parties se sont senties lésées par ce jugement et ont fait appel. Prochaine audience, le 11 août prochain.

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