Cameroun - Mode. Dencia la Popstar Camerounaise

La Cité Mardi le 10 Mai 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
A 28 ans, la jeune camerounaise, est un Start-upeur qui fait sensation au pays de l’oncle Sam. Entre musique, mode et affaires,Dencia a su faire de son charme un instrument de réussite dans le gotha du showbiz américain.

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Dencia, si vous ne la connaissez pas encore, voici la chef de file de l’extravagance artistique de nos stars Camerounaises.

Pour comprendre la folie "palapalesque" qui envoûte les chanteuses camerounaises, il faut découvrir le parcours relativement réussi de DENCIA.

Née à Yaoundé le 26 mars 1988, de son véritable nom, Reprudencia SONKEY, DENCIA décide en 2007 de déposer ses valises sur la Côte ouest.

C’est à Los Angeles en Californie qu’elle s’engage à réaliser son rêve : Entrer dans le monde du « showbiz ». « J’adorais ma vie à la maison à Yaoundé mais j’ai toujours senti que j’avais envie de faire quelque chose de différent et je savais que je pouvais le faire aux Etats-Unis. Je me vends comme une Africaine.

Je mets une emphase sur le fait d’être une camerounaise et cela est un net avantage.

Il n’y a pas beaucoup de camerounaises dans mon milieu, donc je pense que cette différence est aussi ce qui me permet d’avancer ». Dencia grandie à Yaoundé, dans une famille qui a des origines nigérianes.

Elle est élevée par ses grands-parents. Quand elle émigre aux Etats-Unis,elle a pour rêve de devenir actrice ou designer de mode. Elle commence comme coiffeuse à Silverspring, dans le Maryland. Douée pour la pose de perruques et le tissage, elle gagne bien sa vie mais n’oublie pas ses ambitions.

C’est au Santa Monica College qu’elle se fera connaître, en participant à des shoots photo et des clips vidéos à l’instar de HometownHotties de Maxim, Soul Bossa Nostra de Quincy Jones, Fantasy Girl de Baby Bash.

Elle va donc se construire une expérience qui lui ouvrira de nombreuses portes et baliser son chemin vers Hollywood.

«C’était difficile de trouver des shows ou des films qui voudraient de quelqu’un avec un accent. J’ai toujours mon accent africain qui me gêne parfois.

Quand ils ont besoin d’afro-américains, ce n’est pas souvent pour des rôles avec beaucoup de textes.

Jouer est ce que je veux réellement faire mais poser comme modèle est plus facile que jouer pour moi. » C’est à l’after party des GrammyAwards, en 2009, qu’elle se fait remarquer avec sa paire d’escarpins Louboutin qu’elle a customisés avec de faux diamants.

Les célébrités commencent alors à lui demander de reproduire ses propres tenues et accessoires. Sa première cliente est Christina Millian, mannequin et petite amie du rappeur Lil Wayne, puis les popstars telles que Rihanna, Nicky Minaj et Lady Gaga. Elle fait aussi de la figuration dans les clips d’artistes comme Ludacris, 50Cents ou Chris Brown.

Pragmatique, elle achète une chanson « ready made » à un producteur et lance son premier single, « BeriBeri », en ciblant le continent africain. Son clip va faire un carton sur les télés du Nigeria, du Cameroun ou du Congo, à travers ses tenues excentriques et sexy. Sans complexe, la Lady Gaga africaine met en lumière dans ce clip, des décolletés plongeants, des tenues roses bonbons et léopards, telle « une tigresse ».

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La notoriété l'a amenée à créer une ligne de produits éclaircissant la peau au nom évocateur "Whitenicous". Tout ceci suscite bien de polémiques et de demande d'explications.

Mais les attaques de la ligne de cosmétique de la jeune camerounaise constituent aujourd'hui un élément majeur de la promotion de son nom et de son image.

Dencia continue dans la provocation avec une nouvelle ligne de produits cosmétiques intitulée Darklicious, qui aidera les peaux noires à bronzer davantage.

Une nouveauté qui arrive comme une réponse aux critiques. Opportunisme ou flair commercial ? « Les gens peuvent dire du mal de moi, c’est leur problème.

C’est grâce à Dieu que j’en suis là. Il m’aide pour que je puisse en retour aider un jour les enfants d’Afrique », conclut la jeune camerounaise, confiante et optimiste.

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