Cameroun - Economie. Dialogue public-privé :Le gouvernement et le secteur privé évaluent leurs instruments de dialogue

Hervé B.Endong | La Nouvelle Expression Lundi le 05 Mars 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La 3eme session du Cameroon Business forum (Cbf) s’ouvre ce matin à Douala sous la présidence du chef du gouvernement.

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Le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) fonde un réel espoir sur la 3eme session du Cameroon Business forum (Cbf) qui s’ouvre ce matin à Douala, sous la présidence du Premier ministre  «Le Cameroon Business Forum dont la vocation première est l’amélioration substantielle du climat des affaires à travers la mise en œuvre des mesures pour gommer les entraves au développement des entreprises» selon André Fotso marque là une réelle volonté politique de contribuer à l’amélioration progressive et concertée de l’environnement des affaires au Cameroun. Mieux, le Comité de suivi des actions pour l’accélération de la croissance qui veillera spécifiquement sur la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et d’incitation pour attirer de façon massive les investissements publics et privés dans les niches de croissance est un motif d’espoir de relance de l’investissement privé au Cameroun.

 

 

 

 

La rencontre de ce jour permettra aux deux parties, Etat et les partenaires privés d’évaluer le chemin parcouru depuis la tenue de la 2eme session le 09 mars 2011 à Yaoundé. «La dernière évaluation de la mise en œuvre de ces recommandations a permis de relever que 28 d’entre elles ont été exécutées ou ont connu un début d’exécution. Cette performance dans la mise en œuvre des reformes adoptées par notre plate forme de concertation est en deçà de nos objectifs. Elle nous a permis de progresser seulement de 4 places en 2011 dans le classement du Doing Business contre 5 en 2010», prévient déjà le président du Gicam. Il y’a donc urgence d’entreprendre des réformes pertinentes dans un rythme soutenu suivant un chronogramme bien élaboré. «Pour gagner en croissance et engager notre pays sur le chemin de l’émergence, il est urgent que toutes entraves au développement des entreprises soient gommées afin de permettre une amélioration significative du climat des affaires et faire du Cameroun une destination attractive pour les investisseurs», renchérit Charles Metouck de la Sonara.

Fiscalité de développement

Pour accélérer croissance et gagner 1 point par an dès 2013 et atteindre un taux à 2 chiffres dès 2020, les pouvoirs publics devraient selon le patronat camerounais donner des signaux forts en prenant un train de mesures incitatives pour la promotion des niches de croissance ; des secteurs et ces filières à fort potentiel de croissance ont été clairement identifiés selon le Gicam. L’instauration d’une fiscalité de développement et l’avènement d’une administration soucieuse du résultat sont, au même titre que l’amélioration du climat des affaires, des facteurs qui vont aider le Cameroun à atteindre le défi de l’émergence. Ces préalables, le secteur privé compte bien le rappeler au chef du gouvernement ce jour à Douala. Sans oublier la question des infrastructures, la politique fiscale, la crise énergétique, le financement de l’économie, la corruption et autres. Quelle sera la réponse du gouvernement ?

Wait and see.

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