Cameroun - Energie. Fer de Lobé: le projet d'exploitation se dessine

Cameroon-Tribune Vendredi le 14 Décembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un rapport d'étude de pré-faisabilité y relatif présenté par Sinosteel Camsa mardi à Yaoundé.

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Plus connu sous le nom des mamelles de Kribi, découvert en 1953 par le Bureau de gestion géologique du Cameroun, le gisement de fer de Lobé a fait l'objet d'une rencontre mardi dernier entre le gouvernement camerounais et l'entreprise chinoise Sinosteel Cam Sa. C'était à l'occasion de la conférence de révision du rapport d'étude de pré-faisabilité du projet d'exploitation des minerais de fer de Lobé au Cameroun. A cette cérémonie qu'a présidée le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Full Calistus Gentry, l'entreprise chinoise a présenté le projet d'exploitation dans toutes ses trois phases. Il s'agit entre autres, des constructions des ouvrages destinés à la mine, la fonderie, le laminage et des travaux de construction des infrastructures.

C'est en 2008 que la société chinoise Sinosteel Cam Sa a effectué les tests de valorisation du site et a délivré, en mai 2011, le rapport d'étude technique de valorisation des mines et de minerais de fer au Cameroun. Selon Fang Gao, le chargé des relations publiques de Sinosteel, la production annuelle de ce gisement tournera autour de 4 millions de tonnes pour une durée de 25 ans. La réserve de ce gisement représente 632 820 millions de tonnes dont 33,3% sont exploitables. La zone minière d'exploitation quant à elle occupe une surface de 805,56 Km2. Celle-ci est composée d'un champ d'exploitation à ciel ouvert, d'une usine de lavure des minerais. Pour Full Calistus Gentry, ce projet situé à 401 km de Kribi a l'avantage d'être à proximité du futur Port en eau profonde et va générer des emplois. Il a non seulement attiré l'attention de l'entreprise sur les 15 % de gisement qui doivent être transformés localement, mais aussi sur l'augmentation des réserves en minerais. «Vous serez évalués sur ces aspects parce que c'est un gisement qui a été découvert. Il faut également un chronogramme détaillé des activités afin de définir les résultats. Un contrôle strict sera réalisé sur les réserves déclarées», a-t-il conclu. En attendant que la convention minière soit signée avec le gouvernement du Cameroun, l'entreprise chinoise prévoit un investissement de 660 millions de dollars soit 432,300 milliards de F pour la première phase.


Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG

 

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