Cameroun - Travaux publics. Gestion des dépouilles: le MINSANTE précise les modalités

Serges Olivier OKOLE | Cameroon-tribune Mercredi le 26 Octobre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les différentes procédures sont désormais appliquées à l’hôpital central et à la morgue d’Ekounou.

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Le 25 octobre 2016. Un air grave et studieux flotte à l’hôpital central de Yaoundé. Au cabinet du directeur de la formation médicale, le maître des céans s’est lui-même installé sur une machine au secrétariat, pour diligenter quelques affaires urgentes. La structure croule sous les sollicitations des visiteurs et elle attend quelques donateurs sensibles aux douleurs des accidentés du train de vendredi dernier… De son côté, la secrétaire générale de l’hôpital, exceptionnellement commise à la coordination des activités de la morgue, est tout aussi submergée. Pas moyen de tirer un mot à qui que ce soit sur la gestion et les procédures de retrait des morts non identifiés du drame.


Pour cela, il faut s’en référer au ministère de la Santé publique, qui a instruit une démarche formelle aux familles et aux responsables des hôpitaux. C’est notamment par un communiqué daté de lundi 24 octobre que le ministre André Mama Fouda fait savoir que « 68 corps ont été transférés à ce jour (lundi dernier, NDLR) à Yaoundé et conservés, à la morgue du CFTA d’Ekounou pour les corps identifiés et à l’hôpital central pour les corps non identifiés ». En outre, pour répondre aux préoccupations des familles endeuillées sur la procédure de retrait de leurs morts, la communication du MINSANTE invite « chaque requérant à bien vouloir se munir des originaux et des photocopies de : sa carte d’identité ; toute pièce officielle pouvant attester du lien familial (acte de mariage, acte de naissance, ou autre document). En ce qui concerne le retrait d’un corps non identifié, l’identification devra être faite par au moins 03 membres de la famille requérante ». Cette dernière exigence n’est pas superflue. Le cas certes isolé, mais préoccupant, de deux familles qui réclament un corps répondant aux mêmes signalements appelle à plus de vigilance…

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