Le tout nouveau Directeur général du Canon sportif de Yaoundé parle des ambitions qu’il a pour le club le plus titré du pays. Il lance un appel à l’union de tous les fans de cette équipe, afin que les Mekok me Ngonda retrouvent leur gloire d’antan.

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Votre première réaction comme nouveau DG de Canon ?

En ma qualité de nouveau DG de Canon ce dimanche, j’ai le sentiment et la conviction que le Canon reconnait ses dignes fils. Je suis né dans le Canon. J’ai grandi en voyant jouer le Canon de Yaoundé en nocturne. Mon père qui m’a mis au monde est du Tonnerre mais je suis du Canon. Mon oncle m’amenait au stade tout petit pour voir les matches de Canon. Aujourd’hui, il était de mon devoir de répondre à l’appel du club. Tous les Canonniers, où qu’ils se trouvent, doivent apporter leurs contributions pour le bien être de notre équipe. C’est un sentiment de joie, mais aussi de responsabilité parce que la tâche est exaltante. Je compte sur tous pour que le Canon retrouve sa place.

Quelles sont les missions qui vous ont été assignées par le Conseil d’administration du Canon sportif de Yaoundé ?

La mission principale, c’est de mettre en place une équipe compétitive. Moderniser la gestion du club comme çà se fait ailleurs. Il y a huit ans, TP Mazembe n’était pas ce qu’il est aujourd’hui. On a mis des gens qu’il faut à la tête de cette équipe et les résultats ont suivi. Les responsables du Canon ont compris qu’il fait mettre les bonnes personnes aux places qu’il faut et ne soyez pas surpris que dans quatre ans, le Canon s’inscrive sur le même sillon que le Tout-Puissant Mazembe.

Est-ce que cette responsabilité ne vous fait pas peur avec les tumultes qu’on connait dans le Canon tout le temps ?

On a peur quand on n’a pas confiance en soi. Je pense avoir l’expertise pour diriger ce club mythique car je pense aussi avoir fait mes preuves avant.

Les autres clubs de l’élite recrutent les joueurs pour la nouvelle saison. Comment comptez-vous attaquer le volet recrutement ?

Nous avons déjà notre petite idée pour ce qui est des recrutements. Nous allons au courant de la semaine vous communiquer les noms des meilleurs joueurs de notre championnat que nous allons recruter. Et même les joueurs qui viennent d’ailleurs. Nous avons toujours travaillé pour le club, même sans être au devant de la scène. La saison passée, j’ai donné 20 ballons au Canon, même sans être dans le bureau. A chaque match de Canon, j’amenais la fanfare et les groupes de danse pour mettre l’ambiance dans les gradins, sans compter l’argent, que j’y ai injecté à diverses occasions. Donc, le Canon c’est mon équipe de coeur.

Joël Babanda, le meilleur buteur du championnat écoulé est l’un de vos « fils ». Peut-on penser que vous allez le convaincre de vous rejoindre dans le Canon ?

Quand je dis que le Canon va recruter les grands noms de notre championnat, je pense à tout le monde. Laissez-nous travailler. Nous allons vous donner la primeur, cette semaine, en ce qui concerne les recrues de notre équipe.

Que va devenir votre équipe Jeunesse Sportive de Ngoulmakong dont vous êtes le propriétaire, maintenant que vous êtes dans le Canon ?

La Jeunesse Sportive est un enfant que j’ai mis au monde. Alors que le Canon, c’est l’héritage des grands parents et des parents. Il faut sauver cet héritage. Le Canon doit vivre. Maintenant, pour la Jeunesse sportive, il y a des gens qui vont certainement la diriger.

Un dernier mot à la grande famille de Canon ?

Nous disons à tous les Canonniers que le changement est venu dans notre club. Il est temps qu’on travaille main dans la main et qu’on puisse arriver à un meilleur résultat. Je vous donne rendez vous dans six mois pour juger le maçon, parce que c’est au pied du mur qu’on le juge. Je n’aime pas beaucoup les discours. J’aime poser les actes pour être ensuite jugé. Le Canon à besoin d’engranger les victoires, notamment en champions league africaine. Pour cela, nous avons besoin de tout le monde pour atteindre nos objectifs.

Propos recueillis par Guy Nsigué à Yaoundé

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