Affaire Kamto. Le procès de Maurice Kamto au Cameroun fixé au 6 septembre

cameroun24.net Jeudi le 22 Aout 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le tribunal militaire de Yaoundé a fixé au 6 septembre la date d'ouverture de son procès. L'opposant camerounais sera jugé aux côtés de plusieurs de ses partisans pour « insurrection et hostilité contre la patrie » rapporte l'AFP.

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Arrivé en deuxième position lors de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, Maurice Kamto avait été arrêté aux côtés de 150 personnes, à la suite d’une manifestation le 26 janvier 2019 à l’appel de son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), qui considérait la victoire de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, comme un « hold-up électoral ».

Mi-février, le président du MRC et plusieurs de ses partisans avaient été présentés devant le tribunal militaire de Yaoundé, où une information judiciaire pour « hostilité contre la patrie » et « insurrection », entre autres accusations, a été ouverte à leur encontre.

Le tribunal a finalement fixé l’ouverture de son procès au 6 septembre, a annoncé Emmanuel Simh, son avocat et troisième vice-président du MRC.

M. Kamto avait été convoqué mardi devant cette juridiction militaire qui lui a notifié cette date, a précisé son avocat.


Compétence du tribunal contestée

Plusieurs dizaines de soutiens et partisans de l’opposant seront jugés en même temps que lui, selon l’avocat. Le 11 juillet, un juge d’instruction du tribunal militaire avait décidé du renvoi pour un procès devant cette juridiction de 104 personnes, dont Maurice Kamto.


Les avocats de l’opposant avaient alors fait appel, contestant la compétence du tribunal militaire au motif que cette juridiction ne peut pas juger des civils. La Cour d’appel ne s’est pas encore prononcée.

Les avocats de Maurice Kamto et de ses partisans ont saisi début avril le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies. Début mars, l’Union européenne, puis l’ONU et les États-Unis s’étaient déjà interrogés sur le bien-fondé de la procédure contre Maurice Kamto.

 

Jeune Afrique

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