Cameroun - Agriculture. L’aviculture camerounaise perd 104 millions de francs Cfa en 10 jours

Investir au cameroun Jeudi le 22 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Selon François Djonou, secrétaire général de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), les producteurs de poussins d’un jour, plus connus sous la dénomination technique d’accouveurs, ont dû, en 10 jours, détruire 260 000 poussins d’un jour.

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 Cette destruction de poussins visait à éviter des charges supplémentaires de nutrition, à cause du ralentissement d’activité observé chez les fermiers locaux, dont plusieurs ont dû jeter l’éponge à cause de l’envahissement du marché par le poulet congelé importé. A en croire ce responsable de l’Ipavic, en considérant que chaque poussin est vendu aux fermiers à 400 francs Cfa, cela fait une perte sèche de 104 millions de francs Cfa pour l’ensemble des accouveurs. A l’effet de booster la production locale de poulets mise à mal par des importations massives, et à l’instigation de l’Association pour la défense des intérêts collectifs (Acdic) qui avait conduit un plaidoyer, le gouvernement camerounais avait suspendu l’importation de poulets congelés à partir de 2005. Mais chaque année à l’approche des fêtes de fin d’année, soutient-on au sein de l’Ipavic, des importateurs véreux, avec le concours de douaniers corrompus, outrepassent l’interdiction d’importation de poulets congelés et inondent le marché de ces produits bon marché et impropres à la consommation, selon les experts. Depuis quelques mois, des opérations coups de poing du ministère du Commerce ont permis de saisir plusieurs tonnes de poulets congelés dans les marchés camerounais. Cette réapparition des poulets congelés sur le marché camerounais annule les efforts consentis par le gouvernement camerounais depuis 2006, à la suite de l’épizootie de grippe aviaire qui s’était déclarée dans le pays au moment où la filière avicole nationale reprenait du poil de la bête, après l’interdiction des importations de poulets congelés en 2005.

En effet, à la fin de cette épizootie, l’Etat du Cameroun avait dû accorder une subvention d’un milliard de francs Cfa aux opérateurs de cette filière (bien qu’elle fût débloquée plusieurs années après à doses homéopathique), afin de reconstituer le cheptel de reproducteurs (pondeuses) décimé par l’épizootie. En plus, chaque année pratiquement depuis 2006, le gouvernement octroi aux aviculteurs des crédits pour l’importation des oeufs à couver, et organise avec le concours de l’Ipavic, des marchés de poulets de fin d’année, au cours desquels la volaille est cédée aux consommateurs au prix unique de 2400 Fcfa.BRM
 

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