Cameroun - Agriculture. Le Comité FAL redoute une accélération de la décote du cacao et du café camerounais

Agence Ecofin Jeudi le 10 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Agence Ecofin) - Le Comité de facilitation du transport maritime international (Comité FAL), plateforme de concertation des acteurs du secteur maritime au Cameroun, s’inquiète des délais de stockage prolongé des cargaisons de café et de cacao camerounais au port de Douala, qui traverse une véritable «crise de croissance» depuis 9 mois, laquelle a provoqué un ralentissement des activités d’import-export.

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«Le rallongement des délais à l’export engendre de manière particulière des conséquences très négatives sur l’économie. Pour les produits agricoles (cacao et café) le séjour prolongé au port dégrade leur qualité (augmentation du taux d’acidité) et pourrait accélérer la décote du café et du cacao camerounais sur le marché international, avec pour conséquence une baisse de leur valeur qui se répercutera sur l’exportateur et le planteur», indique le Comité FAL dans un communiqué rendu public au terme d’une concertation de crise organisée le 1er juillet 2014 à Douala, la capitale économique camerounaise.

En effet, selon les statistiques de l’Office national du cacao et du café (ONCC), le Cameroun a exporté 146 685 tonnes de cacao à fin mai 2014, c’est-à-dire 9 mois après le lancement de la campagne actuelle en août 2013. Ceci correspond à une baisse de plus de 54 000 tonnes, par rapport aux 200 915 tonnes exportées sur la même période au cours de la campagne précédente.

Côté café, à fin mai 2014, c'est-à-dire sept mois après l’ouverture de la campagne de commercialisation de l’arabica, 883 tonnes seulement ont été exportées, contre 1199 tonnes sur la même période au cours de la dernière campagne, soit une baisse des exportations de 316 tonnes. Pour le robusta, la tendance est également baissière, puisque qu’à fin mai 2014 les exportations de cette variété se situent à 8087 tonnes depuis le début de la campagne le 1er décembre 2013, contre 8406 tonnes sur la même période lors de la campagne précédente. Là encore, il y a une baisse des exportations de plus de 300 tonnes.

Cependant, apprend-on de bonnes sources, cette baisse des exportations ne tient pas seulement du ralentissement global des activités au port de Douala, mais aussi à la faiblesse de la production de manière générale. Les prix aux producteurs quant à eux, soulignent nos sources, ne sont pas des plus alarmants pour l’instant, se situant à une moyenne de 1000 francs Cfa pour le cacao, par exemple.

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