Lutte contre Boko Haram. Le gouvernement appelle à la vigilance face à Boko Haram

Assiatou NGAPOUT M. | Cameroon Tribune Mercredi le 26 Aout 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Quatre ministres étaient face à la presse mardi à Yaoundé.

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Sensibiliser les filles, les garçons et les familles contre les attaques terroristes et les mesures à prendre face à cette menace à la veille de la rentrée scolaire et académique. C’est la raison d’une  communication donnée mardi à Yaoundé par les ministres de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet, de la Jeunesse et de l’Education civique, Bidoung Mkpatt et la Communication, Issa Tchiroma Bakary. Ces membres du gouvernement ont joint leur voix hier pour exhorter à plus de vigilance, de prudence et de patriotisme. C’était au cours d’un point de presse conjoint initié par le Minproff.

Selon Marie Thérèse Abena Ondoa, depuis quelque temps, Boko Haram qui se fait déjà appeler  Etat islamique en Afrique de l’Ouest, s’infiltre dans le corps social pour agir par surprise et avec lâcheté. « Il utilise femmes et petites filles, les transformant en bombes humaines. Il s’agit d’une autre forme de violence à l’égard de cette catégorie sociale. Ainsi l’ennemi se cache sous les identités de commerçant ambulant, de malade mental, d’automobiliste, de passager de bus, etc. L’ennemi n’est plus nécessairement en uniforme militaire », confie le Minproff.

C’est pourquoi il s’avère nécessaire d’adopter de nouvelles attitudes et habitudes dans notre quotidien. En informant les autorités sur tout individu dont l’identité, le mode de vie, les relations, les idées et le comportement n’inspirent pas confiance. Les parents doivent, à cet effet, prendre en main l’éducation de leurs enfants à travers le renseignement sur leurs heures et motifs de sortie, les lieux et personnes qu’ils fréquentent, les activités qu’ils mènent hors de la maison, les objets et documents qu’ils manipulent, leurs communications téléphoniques. L’introduction des thématiques liées à la lutte anti-terroriste dans l’ordre du jour dans les réunions d’associations familiales, de conseil de famille, des homélies et des prêches est également encouragée. Zacharie Perevet a, dans le même sens, sollicité la mobilisation de toutes les familles afin d’arriver à bout de l’ennemi.

C’est dans cet ordre d’idées que le Minjec a annoncé le déploiement dans les lycées, universités, instituts du secteur informel, etc. des jeunes volontaires formés notamment en éducation civique, intégration nationale et la consolidation de la paix, à sensibiliser leurs pairs aux problèmes liés à l’insécurité. La grande campagne nationale de l’éducation et de l’intégration nationale annoncée dans les prochains jours par Bidoung Mkpatt vise à l’édification des jeunes sur des mesures à prendre face à cette menace. A cette occasion, le Mincom a rappelé le courage d’un chauffeur de moto-taxi qui avait évité une attaque terroriste en conduisant un jeune homme chargé de bombes qu’il transportait sur son engin aux autorités. Issa Tchiroma Bakary a, par ailleurs, incité les Camerounais à s’unir contre ces terroristes.

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