Cameroun - Agriculture. Les ambitions du Cameroun pour la filière maïs

Journal du Cameroun Jeudi le 02 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Cameroun envisage une révolution au niveau de sa production de maïs.

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Selon les chiffres du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), le pays a produit en 2013 1,8 million de tonne, soit 200.000 tonnes de moins que la demande nationale évaluée à 2 millions de tonnes. Le Programme national d’appui à la filière maïs (PNAFM) envisage de tripler ce résultat en 2015-2016.

«Lors de mon installation en 2013, on m’avait fait savoir que le Cameroun produisait environ 1,8 million de tonnes de maïs et qu’il y avait un déficit de 200.000 tonnes. Mais dans ma stratégie de travail, j’avais dit au ministre de l’Agriculture que j’additionne le déficit et la production actuelle et je multiplie par trois. Donc nous partons d’une production de 1,8 million de tonnes à 6 millions de tonnes à l’horizon 2015-2016», soutient le Coordonnateur national du PNAFM, Alphonse Nti Bilinga, dans les colonnes du quotidien Emergence.

Pour y parvenir, cet organe du Minader compte principalement sur le développement des semences et la mise à disposition de ces dernières aux agriculteurs. «Il suffira que quelqu’un prépare son site, qu’il le fasse constater par un technicien de sa localité et on lui accordera les semences», informe le coordonnateur du PNAFM.

«Quand mon équipe est arrivée au PNAFM en juin 2013, ils avaient déjà commencé à travailler avec 2 Kg qui ont donné 14 tonnes de semences certifiées et de semences de bases. A notre tour, nous avons travaillé sur ces 14 tonnes l’an passé et on a eu 900 tonnes. Le processus continue en 2014, puisqu’on a lancé au cours de la campagne environ 5000 hectares de champs semenciers», détaille Alphonse Nti Biliga.

Si les résultats sont atteints, le PNAFM envisage moins l’exportation que la transformation du maïs à travers les semouleries, amidonneries, distilleries déjà installées dans certaines régions.

Il faudra toutefois que les fonds alloués à cette structure soient gérés en toute transparence pour un meilleur impact. L’ACDIC, une organisation de la société civile camerounaise a fustigé dans de nombreux rapports la gestion des projets au Minader arguant qu’«en l’état actuel aucune initiative ne peut donner les résultats escomptés». Pour l’Acdic, le PNAFM en particulier a souvent financé à plus de 50% des GIC fictifs. Ces malversations ont été dénoncées avant l’arrivée d'une nouvelle équipe, en poste depuis le mois de juin 2013.
 

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