Cameroun - Football. Ligue professionnelle: Franck Happi résiste et persiste

Lindovi Ndjio | La Nouvelle Expression Lundi le 13 Juin 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président de l’Union de Douala a officialisé sa candidature à la présidence de la Ligue vendredi dernier à Yaoundé.

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Près de deux semaines après avoir déposé son dossier de candidature auprès de la commission électorale de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), Franck Happi s’est (enfin) ouvert à la presse. Pour annoncer sa candidature à la succesion de Pierre Semengue. Rompant avec la rumeur qui l’a annoncé jetant l’éponge avant même les joutes électorales. Surtout que le point de presse annoncé à 9h débutera finalement avec deux heures de retard. Le candidat ayant été convoqué dare-dare par Pierre Ismaëil Bidoung Mpkatt, le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep), en compagnie de son princiapl challenger, le président sortant. De quoi ont—ils parlé ? Rien à se mettre sous la dent. «ce sujet n’était pas inscrit à l’ordre du jour», élaguera Franck Happi, à une presse affamée d’avoir un mot du candiadt qui d’après certaines sources, subit une certaine presseion de laisser le général Semengue remporter l’élection. Sans concurrent. En attendant d’en savoir plus, il est clair que «je suis bel et bien candidat à la présidence de la Ligue de football professionnel du Cameroun», a insisté le président de l’Union de Douala. Informant l’opinion que «nous avons réglé le problème qu’il y avait avec les fiches de candidature»

Le projet Notre cause que le vice-président sortant de la Ligue reste donc en course contre ceux proposés par Pierre Semengue et Zacharie Wandja, le président de la Panthère sportie du Ndé. Mais il n’est pas question de dévoiler le contenu de Notre cause à la presse (pour l’instant). «Ce ne sont pas les journalistes qui votent. Le corps électoral est connu, il y a 35 électeurs et on sait comment toucher chacun d’eux, la presse ce sera après», a-t-il indiqué. Toujours est-il que nous proposons de «remettre l’éthique au centre des débats». Pour l’homme qui a ramené la paix au sein de la famille de l’Union et qui lui a permis de savourer à nouveau le goût d’un titre de champion (2012), après une longue période de disette, «le sport associatif impose une certaine transparence. Et si à la base on ne peut pas rendre compte de la gestion d’un club, comment peut-on le faire à la tête de la Ligue ? » s’est-il demandé. Un tacle contre s principal challenger dont la gestion est souvent décriée. L’homme ne se montrant pas toujours disposé à lever un pan de voile sur la gestion financière de la Lfpc. Franck happi peut même se vanter d’avoir à ses côtés des partenaires qui partagent cette vision du football, dans un environnement où «la tricherie n’a plus de place». Notamment Dinaly, la présidente de Dynamo de Douala, Emmanuel Lebou, le président de l’Unisport du Haut-Nkam, et Serges Kouam Kamdem de Fovu de Baham, tous membres de sa liste.

 

Proposer autre chose

 

Ceux-ci mettent un point d’honneur sur le financement, ventre mou du football professionnel au Cameroun. «L’Etat a un rôle d’accompagnement et c’est pour cela qu’il subventionne, mais l’Etat ne peut pas être le seul financier du football professionnel», fustige-t-il. «L’argent de l’Etat pourra aider, mais ne peut pas résoudre tous les problèmes», soutient Dinaly. Pour Franck Happi, «il faut trouver le moyen de ramener les gens au stade. Et quand un produit est vendable, vous trouverez des clients», croit-il.

Et si le bilan du mandat transitoire semble négatif, tous les membres du bureau doivent l’assumer. «Pendant que vous êtes dans un exécutif, vous ne vous désolidarisez pas, mais vous proposez autre chose. Même si je ne suis pas d’accord sur certaines choses, l’obligation de réserve m’empêche de critiquer en dehors. A défaut, je dois démissionner», professe le premier vice-président sortant de la Lfpc. Lui qui se bombe le torse d’être propre en matière de gestion. «On m’a traité de tous les noms d’oiseaux, mais si j’étais reprochable, on aurait tout mis sur la table», met-il au défi ceux qui ont ventilé son dossier sur les réseaux sociaux. «Il faut proposer autre chose. Il y a lieu de faire mieux», pense-t-il.

 

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