L’ancien sélectionneur de l’équipe de France est en pôle position pour succéder à Jean Paul Akono à la tête des quadruples champions d’Afrique, malgré l’insistance de Puma pour Volker Finke.

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Depuis samedi matin, Tombi à Roko Sidiki, le Secrétaire général de la fédération camerounaise de football se trouve à Paris où il discute avec les trois coaches retenus sur la short-list de la commission Jean Manga Onguéné. Ainsi, Volker Finke, le favori de Puma, Sven-Goran Eriksson et Raymond Domenech ont eu à s’entretenir avec celui qui est candidat à la présidence de la Fécafoot pour le scrutin du 25 mai prochain.

Mais dès le départ du Cameroun, malgré la visite en milieu de semaine dernière de Horst Widmann, le patron de la firme Puma qui n’a pas réussi à faire basculer la balance du côté de son protégé Volker Finke, le choix des responsables fédéraux est clair. Il s’agit de recruter Raymond Domenech qui est un peu un choix par défaut dans la mesure où le favori de la Fécafoot et de Puma, Volker Finke n’avait pas les faveurs du Ministre des Sports, et que celui du Minsep, Pierre Lechantre n’est pas vu d’un bon œil par la Fécafoot.

Du coup, selon une source très proche du dossier, Raymond Domenech devrait arriver au Cameroun demain soir, avant l’officialisation mercredi du choix porté sur sa personne et la signature de son contrat dans les deux jours suivant cette officialisation. De plus, Raymond Domenech aurait d’ores et déjà signé une lettre d’engagement dans laquelle il confirme qu’il résidera à plein temps au Cameroun.

Mais en coulisse, une âpre bagarre a cours entre le cabinet camerounais (Soleil International Management) qui a introduit le dossier du technicien français et l’agent attitré du coach, le nommé Stéphane Canard. Ce dernier serait intervenu dans le dossier à la dernière minute et menacerait d’ores et déjà toute personne qui se réclamerait d’un quelconque apport dans la bonne marche du dossier Raymond Domenech. Toujours est-il que si l’on accorde du crédit à un message d’Etienne Sockeng, Dtn adjoint N°2, adressée au cabinet SIM et datée du 3 mai dernier, dans laquelle il s’exprime comme suit : «Pouvez vous nous faire parvenir un engagement sur lequel non seulement Monsieur RAYMOND DOMENECH accepte de résider au Cameroun mais aussi de signer un contrat à moyen ou long terme? Nous avons besoin de cet engagement signé par lui même pour étoffer sa candidature pour un examen minutieux de son dossier par les autorités. Nous aurons également besoin de sa lettre de motivation. Votre prompte réaction nous honore », l’on se dit qu’il y a anguille sous roche. Ainsi, avant même d’arriver au Cameroun, Raymond Domenech est précédé d’une polémique qui ne manquera pas de faire parler dans les prochains jours, si l’on en croit un responsable du cabinet SIM qui affirme qu’il portera cette affaire devant les juridictions compétentes pour rentrer dans ses droits. Affaire à suivre donc.

 René Mouandjo

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