Cameroun - Politique. Paul Biya se comporte tel ce singe qui tient fort son enfant sans santé à ce que s’en suit la putréfaction totale

C.P: Léon Tuam Samedi le 26 Avril 2014 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Que veut au juste M. Biya Paul du Cameroun ? Que veulent les éminents profiteurs de son régime ? Que prétendent-ils tirer de cette arrogance primitive, de ce refus obstiné de leur fiasco et de cette absence totale de sagesse et de vision qui figurent leur caractère essentiel commun ?

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Après avoir favorisé l’enracinement de tous les vices de la terre au Cameroun, après avoir laissé se développer la haine excessive, voire bestiale entre régions, tribus, ethnies et blocs linguistiques, après avoir laissé certains Camerounais croire qu’ils avaient plus de droits et privilèges que d’autres, après avoir semé la misère chez les travailleurs et chômeurs, après avoir pillé et ouvert les entrailles du pays aux impitoyables oiseaux pilleurs venus d’ailleurs : Jusqu’où Paul Biya et sa bande iront-ils ?

J’insiste encore ici que les Camerounais ne veulent pas la guerre. J’insiste aussi que le Camerounais sans l’autorité politique ou religieuse n’a rien contre son frère ou sa sœur. Tout a été mis et se met en place pour mieux diviser ce peuple et lui éviter de conjuguer ensemble des efforts pour couper les liens qui le maintiennent dans sa condition de peuple inférieur ne pouvant rien par lui-même et de peuple devant être continuellement assisté ou aidé.
Ce pouvoir qui a failli à ses devoirs depuis plus de trois décennies et s’est attelé à concevoir et promouvoir des méthodes rétrogrades extrêmement périlleuses de conservation du pouvoir, doit devoir très rapidement tirer les conclusions de sa gestion chaotique et disposer. C’est le seul bien qu’il est sensée apporté à ce pays au stade actuel.  

Monsieur Biya et ses sujets se comportent exactement comme ce singe immature que je rencontrai en 1985 en campagne. Son bébé était très malade et il le saisissait de toutes ses forces ; le lendemain il était mort et il continuait de le saisir indifféremment avec la même ardeur, un jour après, les mouches le suivaient partout (vous comprenez !) et il tenait toujours ferme son bébé.

Je vois que M. Paul Biya et ses éminents griots se sont mis dans cette logique démentielle du jeune singe. Ce pouvoir doit savoir  que le Cameroun dispose d’une grande réserve en ressources humaines d’une compétence et d’une dévotion fascinantes et prisées à l’intérieur comme à l’extérieur pouvant relever les grands défis du Cameroun du futur.

Mon seul conseil c’est que sans plus traîner, M. Biya quitte le pouvoir et donne ainsi deux chances au Cameroun : la chance d’une transition sans effusion de sang, la chance du Cameroun de se réconcilier avec lui-même et de se développer. Les signes de la nuit sont partout, partout ; et s’ils jouissent au point d’en être aveuglés, c’est bien triste.

À monsieur Biya et les éminents profiteurs-flatteurs de son régime je dis ceci : Malheur à vous si le pays d’Um Nyobé venait à se casser dans vos mains.  


Léon Tuam,
Activiste des Droits Humains et écrivain
25 avril 2014


 

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