Cameroun - Revue de presse. Religion, économie et politique en couverture des journaux camerounais

APA Jeudi le 10 Mai 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
De la religion au social en passant par l’économie et la politique, les journaux camerounais parus mercredi affichent un menu bigarré.

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Les bonnes nouvelles semblant rares, InfoMatin n’a pas manqué l’occasion d’une annonce présidentielle, au sujet du prochain pèlerinage à la Mecque, qui prévoit une baisse du prix du billet d’avion, l’augmentation de la prime des encadreurs, un surplus de bagages, des dons de valises, Paul Biya allant ainsi au-delà des doléances des disciples de Mohamed.

Les mesures du chef de l’État, explique le quotidien à capitaux privés, s’étendent également à la réduction du séjour des pèlerins à la Mecque, qui passe de 40 à 26 jours, les départs et les retours étant quant à eux désormais harmonisés.

«Cette année, le Hadj ne sera pas comme les autres, constate Le Soir. Le chef de l’État vient de prendre toutes les dispositions pour faciliter le déploiement des pèlerins. Le coût du Hadj sera revu à la baisse, au moment où tout a été augmenté en Arabie Saoudite. Et la communauté musulmane ne cache pas sa reconnaissance à l’endroit du président de la République.»

Les doléances des pèlerins et encadreurs, soumises à la très haute attention du chef de l’État par le ministre de l’Administration territoriale, président de la Commission nationale du Hadj, ont trouvé des solutions concrètes, confirme le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT).

C’est que, renchérit L’Épervier, Paul Biya a entendu le cri de détresse des candidats au Hadj, et a décidé de leur offrir un pèlerinage exceptionnel cette année, avec en prime 3 aéronefs gros porteurs affrétés, au lieu du seul avion qu’ils attendaient parfois pendant des jours sans espoir de partir.

A leur retour, ils trouveront également au bercail du sucre en grande quantité sur le marché, question, selon Baromètre Communautaire, de bien fêter le Ramadan.

L’assurance, cette fois et, selon Le Soir, a ainsi été donnée aux consommateurs par le ministre en charge du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.

Il s’agit, selon InfoMatin, d’une réaction gouvernementale aux rumeurs persistantes, faisant état de graves pénuries du sucre, suite à la suspension d’importation de cette denrée au Cameroun, alors qu’approche le Ramadan.

En ce qui concerne le stock disponible, explique CT, il affiche 82.000 tonnes, fruit de la production nationale de 52.000 tonnes et de 30.000 autres tonnes d’importation, pas encore présentes sur le marché.

«Au 16 juillet prochain, acquiesce InfoMatin, les stocks devraient être de l’ordre de 109.000 tonnes, pour une consommation mensuelle moyenne de l’ordre de 12 000 tonnes.»

Ces assurances, ajoute Repères, interviennent dans un contexte où la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) s’apprête à mettre fin à sa campagne, le 16 juillet, pour reprendre ses activités en novembre 2018, mais elle aura produit entre-temps 27.000 tonnes supplémentaires, portant ainsi à 109.000 tonnes les quantités disponibles.

Les choses semblent par contre coincer sur le front de la politique, où Mutations consacre un grand reportage au «fantôme du gouvernement» : le ministère de la Décentralisation et du Développement local, créé le 2 mars dernier et qui, plus de 2 mois plus tard n’a toujours pas d’organigramme, «une curiosité, au moment où le discours officiel prône l’accélération du transfert de compétences et des ressources aux collectivités territoriales décentralisées.

Mais cela ne veut pas dire que la préservation de l’intégrité du Cameroun est menacée, prévient CT qui consacre sa principale manchette à la forte adhésion populaire aux idéaux de paix et de sécurité : au moment où se prépare la célébration du 46èmeanniversaire de la Fête de l’unité nationale, le 20 mai, l’on assiste à une mobilisation sans précédent des citoyens derrière le chef de l’État, «qui a empêché qu’aucun centimètre du territoire national ne soit cédé à l’ennemi».

A cette sérénité affichée, The Guardian Post s’empresse d’apporter un bémol à travers la crise anglophone, qui non seulement perdure depuis bientôt 2 ans, mais en plus ne cesse d’inquiéter la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés au sujets de multiples exactions qu’aurait commises l’armée sur des civils.

Pêle-mêle, l’organisme public décrie l’assassinat de personnes n’ayant rien à voir avec les activistes de la sécession, l’accélération du phénomène de prise d’otages depuis que les forces de défense et de sécurité sévissent, toutes choses qui s’ajoutent au fait que ladite Commission n’a pas accès à plusieurs activistes, notamment ceux extradés du Nigeria voisin depuis février dernier.

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