C’est à l’occasion de la 4 ème édition de la foire de métiers qu’a organisée l’institut technique Don Bosco (Itdb) le 29 avril dernier dans son enceinte à Ebolowa où, chefs d’entreprises, apprenants des structures de formation et opérateurs économiques se sont donnés rendez-vous sous l’appréciation de la municipalité d’Ebolowa 1er.

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Le monde à besoin des innovations technologiques pour avancer dans son développement. La mise en place de ce système de la pompe à hydraulique viendra à point nommer résoudre le problème d’accès à l’eau potable dans les villages.

C’est un dispositif développé par les apprenants en hydraulique de l’Itdb, ceux-ci montent et naturellement en assurent la maintenance lorsqu’on sait que les municipalités mettent les  moyens financiers pour mettre de l’eau à la disposition des populations. Ces installations prises dans le commerce n’avaient pas souvent une longue durée de vie et ceci sans garantie de maintenance. 

Voilà, un secteur déniché et qui peut faire installer les jeunes à leurs propres comptes et être des créateurs d’emploi. Le besoin d’eau est réel dans nos villes et plus encore dans les campagnes, des efforts sont faits à travers les municipalités fautes d’une équipe de maintenance, l’investissement fait devient rapidement inexploité à la suite d’une seule panne. Ainsi, pour Joseph Ndahigeze préfet des études à l’institut Don Bosco, le but visé dans la foire de métiers s’exprime dans le thème de cette 4 ème célébration à savoir « une formation professionnelle toujours plus connectée au monde du travail pour une meilleure adéquation formation-emploi des jeunes ». Il faut un échange continue, c’est de cet échange que naît l’innovation entrainant ainsi le développement. Il faut encourager les jeunes à opter pour un meilleur choix avec les filières techniques qui garantissent un emploi au bout de la chaîne, et un emploi assuré certainement.

C’est pour  le responsable de l’insertion des jeunes de l’institut Don Bosco  Gervais Ndo Ze, une question de montrer aux jeunes,  le type de profil  dont les entreprises ont besoin, ou alors ce que l’environnement réclame. Il est question d’avoir  non seulement des produits compétitifs prêts pour emploi, mais aussi directement opérationnels. C’est l’objectif que visent les pouvoirs publics au moment où l’emploi se fait rare et que l’état ne peut plus en offrir à tous, que certaines initiatives aillent dans le sens de l’auto emploi. Dans le cadre d’un partenariat écoles de formation, municipalités elles qui sont les structures de proximité dans le cadre de la décentralisation.

C’est ce qui rend alors Joël Emmanuel Bitoumou maire de la commune d’Ebolowa 1 er satisfait au terme de cette visite guidée des stands, et son intérêt poussé à comprendre tout sur l’équipement de la pompe à hydraulique. Voilà, pour lui une opportunité que sa mairie doit saisir pour résoudre localement un problème précieux et très important pour les populations. Très satisfait également pour l’ingéniosité observée des jeunes, ce qui l’a amené  à inviter les parents à inscrire davantage leurs progénitures dans les formations techniques car, c’est l’avenir économique du Cameroun qui en dépend.

Pour cette première participation du de l’institut de formation et de conservation du patrimoine audiovisuel (Ifcpa) d’Ekoumou, c’est une satisfaction de Dina Eyango responsable des montages infographistes. De par leurs nouvelles missions, ils sont dans une phase de collecte des images de l’histoire du pays qui sont rares. L’intérêt aussi à faire connaitre les métiers auxquels l’Ifcpa forme.

Pour lui,  les structures de l’état croient que tout le monde les connait, que non, il faut toujours capitaliser les opportunités qui donnent l’occasion de se faire connaitre davantage. A travers cette foire de métiers, c’est une satisfaction globale. Ce que partage également le directeur de la communauté salésienne d’Ebolowa Pierre Célestin Ona Zué de comprendre que les jeunes de la classe de 3 ème année comprennent que dans le Sud, il ya une forte problématique d’eau potable et d’en fabriquer une pompe à hydraulique. Il est question de reconnaitre ici que la formation a un impact dans le vécu quotidien des populations, d’où cet appel à une synergie plus forte lorsqu’on sait que la formation est  la source du développement de tout pays.


 

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