Présidentielle 2018. SUD,Le mouvement 11 millions de citoyens débarque à Ebolowa.

cameroun24.net Mardi le 06 Février 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Cabral Libii attraction, curiosité pour les citoyens de la cité capitale. Sa présence a nourrit des échanges dans les chaumières, c’est lui qu’on voit souvent à la télévision.

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Comme cette vendeuse de fruits au carrefour An 2000, très sympathique devant sa « star », ne nous oublie pas quand tu vas arriver. C’est ce Cabral et son équipe qui ont tenu à sensibiliser récemment les citoyens d’Ebolowa sur la nécessité à s’inscrire sur les listes électorales et à être acteur du processus électoral. Car, pour lui l’année 2018 verra 04 élections se tenir à savoir, municipales, législatives, sénatoriales et présidentielle. Il faut donc être prêt, ce qui commence par l’inscription d’abord. C’est donc le carrefour An 2000 à Ebolowa qui a été le point de convergence des potentiels électeurs en vue d’obtenir une inscription sur les listes électorales. En quelques heures, l’équipe de 11 millions de citoyens a renforcé l’action d’Elecam pour obtenir sur le lieu, environ 200 nouveaux inscrits un challenge en somme.

Cabral Libii
Coordonnateur national du mouvement 11 millions de citoyens et candidat à l’élection présidentielle pour le compte du parti Univers.

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Qu’est ce qui justifie votre présence à Ebolowa ?
Je suis à Ebolowa pour l’accomplissement du travail que mes équipes et moi faisons depuis 8 mois. Nous mettons en place les équipes locales du mouvement 11 millions de citoyens et puis les jeter  sur le terrain en vue de sensibiliser les masses. A travers du porte à porte, dans les rues. Nous sommes là également pour prendre contact avec l’équipe régionale, l’équipe départementale de la Mvila et celle qui travaille à Ebolowa. Ensemble, nous nous sommes fixés un objectif d’inscription d’au moins 200 personnes au centre urbain d’Ebolowa. C'est-à-dire, faire un peu plus de quatre fois ce que fait l’équipe d’Elecam journalière ment à cet endroit. Nous sommes là pour intensifier ces inscriptions sur les listes électorales.
 

C’est quoi 11 millions de citoyens ?
Onze millions de citoyens est un mouvement associatif, qui s’est donné pour mission de mobiliser les camerounais afin qu’ils participent au jeu démocratique et politique. Participer par vote, participer en tant qu’électeur et par le contrôle des élus. Telles sont donc les missions du mouvement 11 millions de citoyens qui au début était une opération de 11 millions d’inscrits et qui a muté en 11 millions de citoyens. Actuellement, nous avançons allègrement, nous sommes au 8 ème mois, on fait ce qu’on peut. Le travail est encourageant, les camerounais adhérents de plus en plus à cette idée. Ils comprennent de plus en plus qu’ils doivent revenir dans le champ électoral s’inscrire, voter, être élu ou candidat et se préparer à surveiller les élus qui sortiront des 4 scrutins. Il y en aura 4 en cette année 2018.
 

Quels sont vos rapports avec Elecam ?
Ce sont les rapports cordiaux, et nous en remercions grandement. Au début, on a dit tellement de choses mais à ce jour on a une autre idée de ce que nous avions pensé très tôt. La différence existe entre Elecam d’en haut qui est le conseil électoral et Elecam d’en bas constitué de compatriotes qui sont dans les antennes communales et qui sont toujours disponibles lorsqu’ils sont sollicités. Il faut reconnaitre certaines réticences par endroit, nous l’avons vécu à Dschang et ailleurs. Mais globalement même à l’étranger ce n’est pas toujours une ouverture totale, nous pensons qu’avec le temps, les gens abandonneront ces vieilles habitudes pour qu’ensemble nous puissions avancer.
 

Vous êtes à Ebolowa, fief du Rdpc qu’est ce qu’on peut retenir ?
Il se dit que c’est le fief du Rdpc, parce que c’est la région natale du président de la république. Mais, je crois qu’insister là-dessus, c’est faire insulte à ceux qui ont souvent offerts les mêmes scores  au président à l’extrême nord, au centre, à l’est où à l’ouest et ailleurs. Je crois que les camerounais ici à Ebolowa sont des camerounais identiques à ceux des autres régions du pays. Les camerounais ici on les mêmes préoccupations qu’ils soient jeunes ou non, les attentes liées à une autre gouvernance sont partagées par tous les camerounais. Elles sont également liées au renouvellement de la classe  politique, au rajeunissement de cette classe politique. Partant du postulat que c’est le fief du président de la république, ils se sentent lésés parce que captifs de leur origine. Je pense qu’ils veulent aussi participer à cela et ils y sont et c’est la démonstration que le monde évolue. Ces clichés identitaires, ethnicistes et autres sont plus une construction qu’une réalité. Maintenant, les intimidations, elles existent  partout, à Yaoundé à la capitale politique nous en avons vécu, à Boumyébél non loin de mon Eséka natal nous en avons vécu. Nous disons aux populations, battons nous pour que les choses changent pour nous tous.
 

Parlant de changement, jusqu’où pourriez vous aller pour obtention de ce changement ?
J’irai partout où le peuple me permettra. La démocratie c’est la volonté du peuple, la politique c’est le pouvoir au peuple, pour le peuple et par le peuple. J’ai beaucoup de mes compatriotes qui m’ont demandé d’être candidat à l’élection présidentielle. J’en ai le droit. Ma réponse est à l’affirmatif à la seule raison qu’ils s’inscrivent et la réponse dépendra de la volonté de ce peuple.
 

Le parti Univers du Pr Nkou Mvondo s’apprête à vous investir racontez nous ce mariage
Nous avons signé pour le compte des deux organisations que nous représentons, c'est-à-dire le mouvement 11 millions de citoyens et le parti politique Univers. Ce qui a été fait le 11 décembre 2017 à l’hôtel des députés à Yaoundé. Cette alliance devant permettre à investir nos candidats. Nous ne sommes pas un parti politique, mais sensibilisons les gens à participer  au processus électoral. Ainsi, dans nos rangs des gens peuvent être intéressés à  être des candidats il n’y a pas de raisons à les en empêcher. Déjà qu’à 23 ans, on peut être élu conseiller municipal, maire ou député. Dans le mouvement 11 millions de citoyens, il y a des militants des autres formations politiques, c’est donc un mouvement ouvert. Il était question de trouver un appareil qui puisse les investir d’où l’accord avec le parti Univers. Ce sont ces primaires qui devraient avoir lieu pendant la tenue du 2 ème congrès le 3 février dernier à N’Gaoundéré 2, mais le sous préfet dudit arrondissement en a jugé les activités d’un parti politique précoces. Il disait également être en possession des informations sécuritaires, c’est une illégalité parce qu’au Cameroun, la loi n0 90 /055 n’autorise aucun sous préfet à interdire une réunion publique. Seules les manifestations publiques peuvent faire l’objet d’une interdiction préalable.  Il a pris un acte manifestement illégal et il s’arquebuse en se fendant dans les réseaux sociaux avec les déclarations aussi fantasques. Malheureusement, c’est ça le Cameroun qu’est ce que vous voulez.
 

Quel message aujourd’hui au camerounais ?
Le message est le même partout où nous sommes allés, dans la démocratie c’est le peule qui décide. J’ai fait une étude comparative sur le sujet en démocratie, c’est le peuple qui décide et en 2018 quatre scrutins sont prévus. Le peuple ne peut pas se permettre le luxe dans un potentiel de près de 14 millions de camerounais en âge de voter qu’il n’y ait même pas la moitié inscrit sur les listes électorales. Je dis non et c’est inacceptable. Je demande au peuple d’Ebolowa de choisir ses leaders dans la jeunesse.
 

Sentez-vous en sécurité partout où vous êtes allé ?
Ecoutez, c’est Dieu qui protège. Quand on est dans un champ politique, ce n’est pas tout le monde qui vous aime. Vous priez Dieu, il s’en charge du reste et vous même faites des efforts de développer une prudence en choisissant vos amis aussi. Mais on peut aussi vous infiltrer, globalement la sympathie que les camerounais expriment pour le mouvement 11 millions de citoyens nous rassure et c’est déjà une bonne barrière de sécurité.
 

Propos recueillis par Jacques Pierre SEH
 

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