Cameroun - Agriculture. SUD,Sodecao : réhabiliter le champ semencier de cacao de Nkoemvone

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 03 Septembre 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Telle est la recommandation phare édictée au nouveau chef de centre spécialisé de cacao de Nkoemvone, installé le 02 septembre dernier à l’esplanade des locaux de la société de développement de cacao (Sodecao) par le directeur général (Dg) de ladite structure, qu’accompagnaient madame le préfet du département de la Mvila sous le regard attentif des acteurs de la filière cacao.

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En 2007 la Sodecao hérite de ce patrimoine cacaoyer suite à la fin du Pscc (programme semencier cacao café) dans l’optique de mettre le matériel végétal à la disposition des producteurs. Il est question de sortir du cap de 270.000 tonnes de fèves produites annuellement, dans des conditions rustiques qui freinent l’amélioration des rendements malgré le bon envie des acteurs à faire de la cacaoculture.

Le champ semencier de Nkoemvone reste alors celui qui peut permettre de combler ce désir de Gérôme Mvondo, Dg de la Sodecao. Bâti sur 100 hectares, aujourd’hui seuls une trentaine hectares sont en  voie de réhabilitation, et réussissent à produire juste une centaine de mille de cabosses de cacao annuellement. Pourtant, sur ces mêmes parcelles, les grands pays Africains producteurs de cacao comme la Côte d’ivoire s’en sont ravitaillés en cabosses et aujourd’hui occupent le perchoir des grands producteurs.

A cette époque, cette production pouvait bien s’évaluer à environ 1.4 millions cabosses, un gâchis en somme. Il faut faire quelque chose selon le Dg pour redorer le blason de ce champ. Il a la conviction, qu’un grand destin attend les cacaoculteurs pourvu que chacun puisse assumer la responsabilité qui est la sienne.

Les cacaoculteurs sont davantage mobilisés pour ce produit qui est le cacao, si cher à l’économie Camerounaise, et  aux familles des producteurs. Les plantations ont vieillies,  les planteurs aussi, il faut ainsi assurer le redressement de cette économie cacaoyère, il faut rendre disponible davantage le matériel végétal.

En installant Jean Philippe Zang Bekolo au poste de chef de centre spécialisé de cacao à Nkoemvone, le Dg lui recommande de tabler pour un nouveau départ. Car, il y a du travail à faire pour ressusciter ce centre.  Le pays regorge des potentialités en termes de terres fertiles, d’hommes pour booster la cacaoculture. Dans certains  pays producteurs, on rencontre des forêts de cacaoyers et au Cameroun, il y a le cacao dans la forêt comme pour dire qu’il y a des choses à faire dans cette œuvre de redressement de l’économie cacaoyère nationale. Ce que reconnait effectivement le nouvel élu, lui qui développe un  plan d’urgence axé sur un état de lieu sur le plan agronomique, infrastructurel et social.

D’abord, les souches développées par l’institut de recherche agronomique et de développement (Irad) à cette époque de l’embelli sont aujourd’hui sous une forte influence des changements climatiques, inadaptées. Ce qui pousse alors certaines combinaisons à ne plus répondre aux  conditions prévues par la recherche. Du coup, les ennemis du cacaoyer comme la pourriture brune et  les mérides s’installent, influençant ainsi les rendements de production. Sur prescription du Dg, il sera donc  question de renouveler la carte clonale du champ de Nkoemvone, d’adapter un système d’irrigation permanente qui permettre au champ semencier d’être en production de manière continue pour la semence de base.

La somme d’expérience accrédite la nouvelle équipe à Nkoemvone de la confiance du top management de la Sodecao pour atteindre les résultats escomptés. A l’état actuel, l’équipe fonctionne avec 30 personnels qui devront se surpasser pour effectuer le travail qui,  jadis était fait par plus d’une centaine de personnels. Il faut noter que la dernière parcelle de ces champs semenciers se situe à une distance environ 7 kilomètres qu’on ne pourra pas parcourir sans matériel roulant,  matériel que le centre a grandement besoin aujourd’hui.

 Il faut révéler que les besoins actuels  en plants de cacaoyers s’évaluent en millions, qu’on ne peut plus satisfaire par la seule  voie des pépinières, il faudra directement faire appel à la bio fabrique pour produire les plants à suffisance. Un projet cher au top management de la Sodecao, qui axe son évaluation sur le nombre de cabosses produites. Il faut noter qu’avant Nko’ovos, le Dg est descendu du côté de l’arrondissement de Biwong-Bulu voir ce que font les cacaoculteurs de ce côté. 
 

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