Cameroun - Consommation. Selon un rapport le Cameroun connait une nouvelle décélération des prix à la consommation en 2017

cameroun24.net Dimanche le 04 Mars 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les prix à la consommation finale des ménages camerounais ont connu en 2017 une nouvelle décélération notable, l’inflation en moyenne annuelle s’établissant ainsi à 0,6% après 0,9% en 2016 et 2,7% en 2015, indiquent les résultats d’une étude publiée vendredi par l’Institut national de la statistique (INS) écrit IC.

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Cette dynamique des prix a résulté en grande partie d’une augmentation (+1,9%) des prix des biens et services divers, des boissons alcoolisées et tabacs (+1,4%), du logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (+1,2%), de l’enseignement (+1,0%), des articles d’habillement et chaussures (+1,0%) et des restaurants et hôtels (+0,9%).

Après 12 années consécutives de hausse, relève l’INS, les prix des produits alimentaires sont restés stables en 2017 grâce à une bonne campagne agricole et à la volonté du gouvernement d’assurer une croissance économique inclusive devant par ailleurs se poursuivre, notamment par le maintien du soutien aux services sociaux de base et par un approvisionnement des marchés, à prix raisonnables, en produits alimentaires de grande consommation.

Dans l’autre sens, avertit l’étude, des sources de tensions sur les prix pourraient apparaître en raison des perturbations dans l’approvisionnement des marchés, en rapport avec l’insécurité persistante dans certaines régions du pays et des risques de baisse de la production céréalière.

Le taux d’inflation devrait être contenu en dessous de 2% en 2018, selon l’INS, avec le risque de voir les efforts gouvernementaux jugulés du fait de l’augmentation de la demande intérieure consécutive à l’approche de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019.

La même menace pourrait annihiler cette dynamique en cas de persistance des perturbations dans l’approvisionnement des marchés, du fait de l’insécurité persistante dans les régions de l’Est, de l’Extrême-Nord, de l’Est, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, couplée à une production céréalière insuffisante.

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